Over The Horizon (TOME 1)

Réunion

La paix est bien !☮️ Et croyez-moi que chez les peuples du centre du Cameroun c'est d'autant plus vrai que si un Betis et particulièrement un Éton tombe dans les fameuses minutes de folie 😬 qui leurs sont souvent reconnu et qui désigne ici souvent en réalité, le fait pour ces derniers, d'avoir pendant un court instant, une très forte montée d'adrénaline et une envie de faire les problèmes quitte à bagarrer 😤😠😡avec son interlocuteur...

Et à cet effet, ml n'échappait pas à la règle. Elle savait se montrer si douce et si compréhensive, mais lorsque la réflexion était poussée un peu plus loin, et que des actes de mépris ou de condescendance était adressé à son endroit, elle descendait de son piédestal de femme au foyer et revêtait assez aisément des gants d'une jeune fille du village va-t-on dire. Mais là on était loin d'en arriver là ; car à l'instigation de son mari, ils avaient décidés de convoquer une réunion de famille, à laquelle aurait pris part les frères et les doutes de Monsieur D, et qui devait décider en leur présence qui devait être sur la responsabilité de M-L de façon à ce que à la sortie de la on aurait su et on aurait eu un meilleur gars une meilleure.  appréciation de ce qu'elle est capable de faire et d'apporter.
Même si le délai était court, le temps de préparation était suffisant pour M.L Elle prit en deux semaines la mesure de l'événement, et se mit à prêter avec les deux de quelques belles sa sœur et amis dans les parages cette réunion. Même la nourriture n'était pas mise au hasard, car elle savait aussi que tous les aspects de son mariage et de sa personne en tant que femme, serais scruté, examiner et sujet à commentaire et ou à critique. Il ne fallait donc pas se louper. Comme dit la parole de Dieu :
«La réputation est préférable à de grandes richesses, Et la grâce vaut mieux que l'argent et que l'or.» Proverbes 22: 1;

Oui il faut le dire, les femmes mieux que les hommes, savent à quel point ces événements sont importants et scrutés. Elles mesurent mieux que nous autres hommes à quel point ce verset est d'une profondeur et d'une vérité à nul autre pareil. Alors le jour de l'événement arriva, les gens de la famille débarquèrent par petit comité, les uns après les autres. L'ambiance du jour fut très conviviale, les sourires et les empoignades, fusèrent de partout, et tout le monde sans exception attendaient le buffet. Buffet qui n'était pas en reste; les uns et les autres apprécièrent assez le repas de cette dernière (M.L). Il sortit de cette réunion que ML resterait avec les deux derniers nés à leur mère, afin de les aider à progresser et à leur donner une éducation. Il devint Redon les nouveaux compagnons de route de vie du couple dans la localité d'Evodoula.

-.... Apporte moi le combo qui à les arachides là
- ... Oui tantine
- AB est où....?
- je suis là tantine....
- tu fais quoi ?
- je lave le sol comme tu m'a demandé tantine....
- Depuis là ? Où sont les choses que tu utilises pour ça...
- Tata le combo là est en haut je ne peux pas prendre...
- prends un banc tu montes dessus et tu arrives là-bas Noh toi aussi...
- ....aaannhh c'est vrai
- ...akkkiiieeeehhh ah mongô où est l'eau ? Dit elle d'un ton plaintif après cette exclamation digne des films d'horreurs...
- voici ça tantine... Lui montrant naïvement son seau d'eau.
- ça c'est quoi ça tu veux laver le sol avec une goutte d'eau ? Lui demanda t'elle sur le même ton....

Jour après jour voilà le quotidien de M.L qui se remplissait de plus de gaieté d'entrain, et de joie. La présence des petits frères de Monsieur D avait eu pour effet de remplir leur petite maisonnée, mais aussi de lui donner un petit côté attrayant qui changeait de la monotonie qu'elle avait connu alors depuis 2 ans qu'elle était installé là-bas.
Loin d'être des manœuvres idéales, ML apprenait malgré elle a composé avec leur manque d'habitude du train de vie moyen d'un citadin. Ils n'avaient jamais vraiment évolués dans un environnement comme celui dans lequel ils se retrouvais et donc, faire des tâches ménagères de base pour un petit enfant de leur âge, conformément à l'éducation qu'avait reçu ML, était quelque chose de fastidieux. Elle devait avoir suffisamment de patience, pour être en mesure de les ménager et les supporter sans utiliser à la moindre en accroche le fouet. Même si ce dernier restait quand même une mesure sûr, pour pouvoir les éduquer les former,  et leur faire comprendre le bon fonctionnement des choses qu'ils apprenaient.
«La tendance à faire des actions déraisonnables est ancrée dans le cœur de l'enfant,
le bâton de la correction l'en extirpera.» Proverbes 22: 15;