[Yandere! Empereur x Femme! Reader] Suite à la malheureuse tragédie étant nul autre que votre mort, la vie avait décidé de vous donner une seconde chance lorsque vous intégrez le corps de votre alternatif seulement pour être vendue comme concubine a...
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Les secondes déferlèrent au clapotement des sabots. Avant que vous ne puissiez comprendre l'étendue de votre situation, vous vous êtes retrouvée surprise par la vue d'un immense pavillon à hauteur vertigineuse. D'un simple coup d'œil, tu dirais que celui-ci faisait environ huit étages, chacun départagé par des avant-toits ébène aussi noir que le ciel nocturne. Il semblerait que le noir était la couleur prédominante de l'endroit environnant, remplissant l'atmosphère lugubre d'un sentiment d'inconfort.
De leurs murailles, à la pierre utilisée dans la construction du pavé, tous semblaient être en deuil. Seul quelques touche de rouge essayait de se démarquer parmi le paysage funèbre, leurs lanternes s'engloutissant aux cordes de la pluie. Parmi la rare palette de couleur, des détails dorés beaucoup plus excessifs ornaient la bâtisse comme pour exposer l'immense richesse de celui qui posséderait les lieux.
Le ciel était gris et menaçait de déchaîner la colère des dieux dans de redoutables éclairs, alors que la pluie abondait sur la route entre les joints empierrée. La météo s'était alourdie et avait radicalement changé lorsque vous et le chevalier t'accompagnant, vous êtes introduit dans la capitale de l'empereur. C'était comme si une présence supérieure te prévenait des dangers que tu encourrais en t'y aventurant, t'assurant de rebrousser chemin.
Les rues seraient désertées par les passants à cause de l'averse, et étaient d'autant plus sombres par l'absence de l'astre solaire. Ça ressemblait presque à une ville fantôme, dont le seul entretien des différents bâtiments contredirait ton hypothèse erronée. À chaque mouvement au galop, le palais montrait un peu plus le bout de son nez. Il avait la forme de pagode, où les murs rectangulaires s'étendaient à une distance spectaculaire. L'ossature cendrée reposait sur leurs murs protecteur quelques tuiles vermillons s'élevant fièrement vers le ciel, dont diverses sculptures de dragons imposaient le pouvoir que l'empereur détenait.
L'aura qui entourait le cœur de l'empire criait à l'autorité impériale et de la totale soumission à celui qui en serait le maître. Un endroit si grand qu'époustouflant ne ferait qu'intimider tous les nobles visiteurs qui y séjourneraient.
Alors que vous regardiez avec avidité les monuments t'entourant, le cheval commença à ralentir, s'arrêtant devant la titanesque barrière faite en bois massif et en barreaux d'acier, décorée d'or où une plaque en Jade incrustait par-dessus des caractères inconnus. Deux piliers étaient disposés de part et d'autre de l'entrée, détenant le même nombre que les gardes la protégeant.
"Je livre [Nom] [Nom de famille] qui rejoint aujourd'hui le harem de l'empereur." Dit ton partenaire de voyage, sa voix suffisamment imposante pour ne pas être négligé par ses collègues. Ils levèrent les sourcils à l'accoutrement négligé de ton compagnon, qui avait dû abandonner l'uniforme militaire dans la carriole pour l'aider s'alléger, et ainsi sortir de l'emprise des cadavres.
Vous pouviez voir qu'ils portaient la même armure que lorsque vous aviez pour la première fois posé les yeux sur l'inconnu t'accompagnant.
Leur uniforme se composait d'un tissu fumé qui rappelait leur appartenance à l'empire, ajusté d'un col qui étoufferait leur cou par le peu d'espace entre eux, reliant leur bordure grisâtre jusqu'en dessous de l'acier reluisant de leur armure, cintré sur le torse jusqu'au bas du ventre. Différents contrastes en forme d'écailles argentés ressortaient de celle-ci, se dissipant vers le bas à la forme de jolies vagues nuageuses, et s'abandonnant à une ceinture noire nouée autour de leur taille aux motifs précis de tigre brodés. Un joli tissu rouge s'écoulait sur la moitié de leur silhouette comme une longue robe, volant au son brutal du vent. Sur leur moitié inférieure, ils avaient des pantalons baggy assorti, qui s'arrêteraient à mi-mollet pour laisser place aux bottes en cuir de yack qu'ils portaient.
