◎ 𝐂𝐇𝐀𝐈𝐍𝐄𝐒.

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LAST CHAPITER

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            — 消灯 ""

                          La femme pleurait, sans jamais arriver à s'arrêter. Elle ne parvenait même plus à reprendre son souffle, et ses mains ne pouvaient que trembler dans sa peine.

Toutes les années passées venaient frapper la rouge, elles venaient lui crier dessus au plus fort qu'elles le pouvaient. La mère découvrait alors une infime partie de ce qu'elle avait laissé à cette maison lugubre et morose, à cette chambre d'adolescent, à ce garçon qui était parti. Cette dernière attrapait tout ce qu'elle avait laisser échapper de ses mains, et elle ressentait le poids de toutes ces choses.

" Non, non, non "

Si, si, si. La mort et la vie en cœur le lui hurlaient. Aujourd'hui, tout ce qu'elle méritait était de voir la réalité en face, et elle le savait.

" Pourquoi ? "

Question rhétorique, personne n'avait besoin de lui expliquer le pourquoi et le comment, la fin et le début, les sentiments et les personnages. Elle avait écrit l'histoire de son fils, et maintenant le stylo n'avait plus d'encre.

Elle posa son regard sur les lignes de la feuille. Elle appréhendait, et cela se comprenait au vu des choses qu'elles avaient à se reprocher. Elle commença finalement, essayant d'esquiver la difficulté qui s'opposait à elle.

« Ma chère Maman. Tu sais, malgré tout ce qui a put se passer, je t'aime.

Tu aurais pu me frapper, que mes sentiments seraient restés les mêmes. J'avais besoin de quelqu'un, et j'aimais parfois penser que tu étais là pour moi. Même si ce n'était pas du tout le cas. Mais tu sais, parfois j'aimais aussi penser que tu m'aimais également car ... je n'ai jamais rien fait contre toi, j'ai toujours tenté d'être le fils que tu aurais été susceptible d'aimer.

Peut-être qu'un jour, tu comprendras la difficulté que c'est pour moi, de vivre sans avoir un père avec qui être heureux.

Sans doute qu'un jour, tu comprendras la difficulté que c'est pour moi, de vivre en ayant une mère qui ne m'aimes pas, avec qui je n'ai jamais partagé le bonheur.

Et tu sais, j'aurai tellement aimé, moi, te prendre dans mes bras et te dire à quel point tu comptes pour moi, j'aurai aimé te montrer le bonheur que j'aurai eu si tu avais été cette mère là.

Tu sais je vogue à travers mes larmes, et tu sais, c'est une mer infinie qui ne semble jamais s'arrêter. C'est angoissant, c'est triste, c'est vide, ce n'est pas vivant. Et, moi, en m'abandonnant à mes pensées, je t'imaginais me tendre la main pour me faire toucher le port.

Néanmoins, dans ma vie jamais je n'aurai eu cette main.

Je ne sais pas si tu prêteras attention à ma mort pour être franc. J'ai trop attendu et cru des choses pour en espérer de nouvelles. Mais, je pense que ce serait vraiment triste que tu te soucis de moi quand je n'existerai plus.  Mais après tout, peut-être que tu comprendras alors que tu as ruiné ta vie, en voyant la mienne pourrie arrachée sous mon balcon.

𝐋𝐈𝐆𝐇𝐓 𝐎𝐅𝐅 - kirishima,, sadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant