◎ 𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐄𝐑

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            — 消灯 ""

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                                                          Sept heures et dix minutes, et en prime la flemme de me lever. J'avais les yeux à moitié collés par la fatigues et ma peau granuleuse à cause des larmes maintenant sèches. Je me redressais, mon dos me provoquant une douleur que je n'aurais su décrire. Sous mon coude se trouvaient cinq feuilles, un peu abîmés et raturées, sur lesquelles des larmes avaient été déversées.

Je me levais, ni trop vite ni trop lentement, et je cherchais dans mon armoire à feuilles quatre enveloppes. J'en trouvais juste assez à côté d'un paquet de feuilles doubles achetées pour les dm et les contrôles de maths.

Je mis les feuilles soigneusement dans les enveloppes, prenant le temps d'écrire le nom des destinataires sur chacune. Suite à ça, je laissais deux de ces dernières dans mon placard, et je rangeais le reste dans mon sac sans dire un mot.

Je ne mis pas beaucoup de temps à déjeuner et me préparer, puis je sortis de chez moi pour longer ma maison et emprunter mon petit chemin de tous les jours pour arriver au lycée.

Sur la route, je fis mon trintrin habituel qui consistait à sourire dans le vent pour me réhabituer avant d'entrer dans mon bahut et de voir mes amis. Ce n'était pas amusant, au contraire ça me déplaisait même, parce qu'en faisant ça je savais que je me préparais à mentir. Non, ce n'était pas amusant du tout même.

Je vis un enfant qui tenait la main de sa mère, qui regardait à droite, à gauche, pressé de rejoindre son école. Soudain il tourna le regard et le posa sur moi : il devait me trouvait bizarre à faire des sourires niais à personne. Son air réjouit cessa d'exister sur son visage lumineux. Il jeta un coup d'œil furtif à sa mère.

« Pourquoi le garçon il fait semblant de sourire ? »

La femme sembla dérangée, je ne savais pas vraiment si c'était parce qu'elle avait compris. Elle caressa les cheveux de son fils tendrement, et l'observa avec douceur. Ça me rappelait que ma mère n'avait jamais fait ça avec moi.

« Ecoute, mon chéri. Pour certains la vie n'est pas toute rose.

- J'aime pas le rose, je préfère le bleu, mais mon ami aime bien le rose.

𝐋𝐈𝐆𝐇𝐓 𝐎𝐅𝐅 - kirishima,, sadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant