Her Fight

Chapitre 2

La solitude, c'est comme un canapé profond, on s'y installe, on ne sais pas si on aura le courage de s'en extirper un jour. Anonyme

Arrivée au lycée , je voyais plein de lycéens se précipitait vers leur amis. Ils étaient tous heureux de se revoir , on aurait cru que cela faisait 1 mois qui ne c'étaient plus revu mais en réalité ça ne faisait qu'un week-end. J'étais la seule personne avec aucun amis , j'ai toujours était la fille seule dans son coin qui lisait des livres pendant les récréations. En réalité je n'ai jamais eu le besoin d'avoir un ami, j'étais assez solitaire et seul mes livres étaient mes compagnons ce qui semble bizarre pour certaines personnes. Je me trouvais seul au milieu de tous ces éclats de rires, ces retrouvailles et ces embrassades . La sonnerie retentit elle me sauva de cette sensation d'être un intrus au milieu de tous ces gens.

J'entrai dans la salle de mathématique où notre professeur avait déjà tout préparé. Comme d'habitude j'étais au fond de la classe toute seule mais cela ne m'empêcha à un moindre instant de travailler, j'étais même très bonne en classe mes résulats étaient plus que satisfaisants. Après un cours laborieux de deux heures sur les vecteurs , j'allais boire un café et reprendre les cours jusqu'à midi. Ce fut une matinée épuisante mais aussi très interréssante à mon goût , je fus la seule à ne pas dormir en classe. Lorsque je terminais mon cours de français mon professeur me prit à part.et me dit d'un ton soucieux :

<<Emily, je suis tout à fait fière de toi tes résultats sont vraiment super mais je t'avoue que je suis inquiet à ton sujet. J'ai entendu que ton beau-père ne jure que pour l'alcool et tu m'a l'air toujours triste en cours est renfermer sur toi-même.

-Vous n'avez pas à vous interessez sur ma vie privée , ce ne sont pas vos affaires et un point c'est tout ! : lui criai-je.

-Emily je t'en pris ne t'en vas pas , je suis désolée de cette intrusion dans ta vie privée mais je m'inquiète pour toi !>>

Je sortis de la salle de classe en trombe , j'étais énervé envers mon prof mais en même temps il avait raison mon beau-père n'était qu'un sale ivrogne et la solitude et la peur me bouffer les entrailles. Je vivais un enfer seul les études et les livres me faisaient oublier tout cela. Je commençais à pleurer à la fois d'énervement mais aussi de tristesse. Je refusais qu'on me voie alors je décisa de ne pas prendre mon bus et me cacha dans un coin.

Une heure passa pendant laquelle je ne cessais de me pleurer en me rappelant que ma vie n'était qu'un souffre et que je n'aurais jamais un avenir prometteur et que mes rêves ne sont que poussières comparé à la réalité qui est tel un enfer. Puis je sais pertinemment que le pire est à venir ....