Chapitre 1 :

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POV : extérieur

On est le 18 octobre 1980.
En Grande-Bretagne dans le centre d'une petite ville, il est 5 h 50 du matin, la nuit est tombée depuis longtemps.
Seuls certains soldats en mission de surveillance sont de sortie, alors...
Pourquoi un elfe de maison courtil avec un bébé dans les bras ?

Soldat : - Hey ! Arrêtez-vous !

L'elfe s'arrête et commence à trembler de peur.

Dobby : - Dobby ne peut pas... Dobby doit protéger l'enfant.

Soldat : - Pourquoi ? Où sont ses parents ?

Dobby : - Madame a....a demandé à Dobby de s'enfuir avec l'enfant et... et de trouver de l'aide pour l'enfant.

Répondit l'elfe tandis qu'un des collègues du soldat resta en retrait pour entendre la conversation.

Le soldat qui avait interpellait l'elfe, s'agenouille devant ce dernier et reprend la parole d'une voix douce :

Soldat : - Je vais vous aider d'accord, mais il faut que vous m'expliquiez ce qu'il se passe.

Dobby : - Monsieur est... est en colère, car l'enfant est différent de... de lui, si vous voulez vraiment aider Dobby, prenez l'enfant et... et chérissez-le comme votre propre fils!

Couina l'elfe avant de donner l'enfant au soldat, pour ensuite partir en courant.

Soldat : - Hey ! Attendez !

Mais il disparut dans la nuit, laissant l'enfant derrière lui.

Le soldat qui se retrouvait désormais avec un bébé au creux de ses bras baissa le regard sur ce dernier qui gazouillait et il crut voir un ange.
Le p'tit possédé : des cheveux blonds presque blanc, des yeux gris clair d'une pureté à couper le souffle, une peau laiteuse des traits fins et une innocence inscrite sur le visage.

Tout le contraire de l'homme qui le portait : grand, le visage dur et couvert de cicatrice blanchâtre qui reflète tout ce qu'il avait pu vivre, des yeux et des cheveux bruns presque noir, ses traits était marqué par le temps et par son travail, pour accompagner le tout d'une peau dorée.
En le regardent l'homme trouva une lettre un peu froissée par le bébé qui lui tendait ses petits bras comme pour ce faire câliner.

Le supérieur du soldat se rapprocha alerté par les cris de ce dernier et prit la parole :

Supérieur : - Rentre chez toi, et prend l'enfant.

Soldat : - Mais... je n'ai pas fini mon service.

Supérieur : - Si tu le prends comme ça, alors c'est un ordre de ton supérieur. Rentre chez toi et garde l'enfant, nous verrons pour le reste demain, avec des personnes plus compétentes...

Alors que le supérieur baissa lui aussi les yeux sur l'enfant, il haussa un sourcil et eut un rictus amusé :

Supérieur : - De toute façon, je doute qu'il t'aurait lâché Aaron.

Quand ce dernier prit congé, le soldat se rendit compte que le bébé était accroché à lui.
C'est sûr ses notes douces et surprenantes que le soldat rentra chez lui.

Une promesse entraîne souvent de bonne surprise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant