Heartbreak Hotel

Dimanche, 13h31

*je précise que ce chapitre comporte des scènes très explicites, si vous y êtes sensible aller à dimanche 13h40"

Dimanche, 13h31

Alex était frustré. Il ne trouva rien d'amusant à dire alors qu'elle s'éloignait de lui, ses hanches se balançant rendant son esprit parfois brillant vide et stérile. Il la regarda partir sans un mot avant d'oser bouger, voulait qu'elle ait cette satisfaction de la victoire, savait qu'elle le méritait. Alors qu'il se hissait hors de l'eau, il aurait pu jurer que le gamin de dix ans qui se moquait de lui avait pris une photo mais il n'avait pas le temps d'y prêter attention, il avait besoin de prendre une douche froide immédiatement. À son grand mécontentement, le jet de la douche dans sa cabine était par intermittence trop chaud puis trop froid, ne faisant rien pour le calmer.

Alex essaya désespérément d'effacer toutes ses pensées obscènes provoquées par la façon dont elle avait remué son cul vers lui. Elle était une putain d'allumeuse, surtout quand elle savait à quel point il la voulait mais il ne pouvait pas nier une seconde qu'il aimait ça. Il passa ses mains dans ses cheveux et lava l'odeur de la piscine de son corps avec ses mains. Même le simple fait de toucher sa propre poitrine était trop sale, surtout quand il ne pouvait penser qu'au corps de Lola dans ce maillot de bain trop petit. Et il ne pouvait s'empêcher de l'imaginer avec lui maintenant, l'idée de la baiser contre le mur était trop bonne pour être réprimée. Il ne prendrait même pas la peine de la déshabiller, écarterait simplement le tissu de son chemin et éviterait les taquineries qu'elle demandait, trop affamée, trop désespérée, trop près de tout lui donner.

Alexander faillit s'étouffer avec sa respiration saccadée, trop conscient de son excitation lorsqu'il baissa les yeux sur le mouvement soudain de son short, reconnaissant d'être seul. Alexander vérifia deux fois et trois fois la porte derrière lui, s'assurant que personne ne pouvait entrer. Il fit les cent pas pendant une seconde ou deux dans l'espace limité de la cabine de douche, l'énergie refoulée refusant de s'estomper et à mesure que sa respiration augmentait, son excitation augmentait. Il ne pouvait pas la sortir de sa tête, son sourire narquois tordu, ses seins menaçant de déborder sur le matériau fragile à chaque fois qu'elle faisait le moindre mouvement, la confiance qu'il avait installée en elle trop à gérer. Il cligna des yeux plusieurs fois, essayant de se raisonner. Mais aussi conscient qu'il était qu'elle l'attendait, il était certain qu'il ne serait pas capable de penser correctement tant qu'il n'aurait pas répondu à son besoin.

Alors, sans réfléchir une seconde, il a commencé à se passer la main à travers son short avec avidité. De l'autre main, il tâtonna avec le nœud devant lui, frustré par son passé d'avoir été si méticuleux sur la façon dont il l'avait noué et siffla de soulagement quand ils tombèrent sur ses chevilles et qu'il libéra enfin sa queue. Il caressa doucement sa longueur semi-dure, craignant que des mouvements plus durs ne le fassent gémir d'une manière qu'il ne pourrait pas contrôler, mais il tremblait déjà. Il tourna son esprit vers Lola et à quel point il la désirait désespérément. Il pensa à quel point ce serait bon de pousser en elle, de maintenir ses hanches baissées pour qu'elle puisse le prendre, de sentir sa chaleur l'envelopper et de le garder près de lui, le serrant étroitement avec son humidité dégoulinant sur les cuisses qu'il adorait tant.

Il détestait à quel point elle le rendait dur sans même être là, à quel point il était facile pour elle de le faire chanceler à la simple pensée d'elle alors qu'elle n'essayait même pas et commençait à faire courir sa main sur sa bite avec plus de force, la sensation aussi bon de se priver d'elle.Les mouvements rythmiques de son poignet le satisfaisaient grandement et alors qu'il était soulagé de se toucher, de baiser sa paume comme il le faisait, son corps était également tendu, tremblant à quel point il avait besoin d'elle.