Chapitre 10 : Le début des problèmes

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PDV Antares

J'étais en train de suivre Rusard à travers les couloirs, je savais où es qu'il m'emmenait, j'étais presque sûr que ce n'était pas le chemin pour aller jusqu'au bureau du professeur Mcgonagall, pourtant c'était là-bas qu'il était sensé m'emmener puisque j'étais à Gryffondor. Après plusieurs minutes de marche il s'arrêta devant une statu d'un phénix et se retourna vers moi.

Rusard : Le professeur Mcgonagall doit dormir à cette heure là et ça me dérangerai de coupé son sommeil donc on va directement régler ça avec le directeur.

Il avait dit cette phrase avec un si grand sourire que je me doutais que son excuse de ne pas vouloir réveiller le professeur Mcgonagall était fausse, non il voulait juste que je sois dans la merde devant le dirlo.
Mon cerveau fonctionnait à 100 à l'heure dans l'espoir de trouver une excuse convainquante pour expliquer ma sortie.

Rusard : Tarte au citron !

Au début je n'ai pas compris pourquoi il avait crié ça, jusqu'à ce que le phénix se mette à pivoter pour laisser place à des escaliers. Rusard m'invita à les monter, et c'est ce que je fis en essayant de dissimuler ma crainte de me faire renvoyer. C'était déjà un exploit que Dumbledore est accepté à Poudlard en sachant que pas mal d'enfants dont les parents étaient à azkaban étaient refusé dans certaines écoles sauf Durmstrang, Koldovstoretz en Russie et Poudlard. Bien sûr tante Ando n'avait pas était surpris de recevoir des lettres de la part des deux autres écoles mais elle avait toujours espéré que j'irais à Poudlard.

Arrivé devant une porte en bois sombre Rusard toqua et attendit l'autorisation de rentrer pour ouvrir la porte.
L'intérieur était magnifique, il y avait d'abord une table ronde où se trouvait des tonnes d'objets en tout genre, sur les murs il y avait plein de tableau dont les regards étaient fixés sur moi et au fond de la pièce se trouvait un bureau bien rempli, ainsi qu'un perchoir où était installait un magnifique phénix. Derrière le bureau, assis confortablement sur un fauteuil, il y avait Albus Dumbledore qui me regardais avec ses yeux bleu rempli de malice.

Rusard : Désolé de vous déranger M. Le directeur mais j'ai trouvé ce garçon en train de rôder dans les couloirs après le couvre-feu et puisque le professeur Mcgonagall n'était pas de surveillance des couloirs ce soir j'ai préféré vous l'amener.

Dumbledore : Merci M. Rusard, vous pouvez disposer, je m'en occupe.

Après un dernier regard haineux en ma direction, Rusard sorti du bureau et Dumbledore me montra un fauteuil en face de lui, en m'invitant à m'assoir.

Dumbledore : M. Black, je suis étonné de vous trouver dans mon bureau à cette heure si tardive, que faisiez vous dans les couloirs ?

Moi : J'avais besoin de me vider la tête et je n'ai pas vu le temps passer.

Dumbledore : Et pourquoi aviez-vous besoin de vous vider la tête.

Je réfléchis quelques secondes à ma réponse puis le dit que quitte à être pris en faute autant dire la vérité.

Moi : J'ai eu un petit conflit avec Ron Weasley dans mon dortoir donc j'ai préféré aller prendre l'air.

Dumbledore : Et quel était le sujet de ce conflit ?

Moi : Mon père et la remise en question de ma place à Gryffondor.

Dumbledore : Je vois, sachez M. Black que bien que Sirius Black soit votre père vous restez à mes yeux un jeune homme plein de vie avec, d'après ce qu'on m'a dit, un goût très prononcé pour l'arrogance mais aussi un garçon aimable et serviable envers vos camarades en difficulté, on m'a dit que vous aidiez le jeune Londubat en potion. Vous m'avez l'air d'être quelqu'un de bien et ne laissez personne vous dire le contraire surtout si cette personne vous juge en fonction de la situation de votre père.

Moi : Merci monsieur, je m'en souviendrai.

Dumbledore : Bon eh bien vu que c'est votre première transgression et que vous aviez une bonne excuse, je vais vous laisser parti avec un simple avertissement.

Moi : Merci monsieur, bonne nuit.

Dumbledore : Bonne nuit M. Black.

J'étais sur le point de sortir quand une question vient s'immiscer dans mon esprit.

Moi : Monsieur je me demandais, euh, vous êtes proche du ministère n'est-ce pas ?

Dumbledore : Oui, il est vrai que je m'entretiens souvent avec le ministre.

Moi : Je me demandais s'il était possible de rendre des visites à azkaban, ma tante m'a toujours dit qu'elle avait été invité à rendre visite à sa sœur une fois par an, bon bien sûr elle n'y est jamais allé puisqu'elle la déteste mais je me demandais si un jour je pourrais voir mon père.

Dumbledore : Il est vrai qu'à la base des visites peuvent être faites mais le ministère ne donne cette autorisation que pour la famille proche tel que les frères et sœurs ainsi que les femmes et les enfants, cependant azkaban laissé suivant les enfants traumatisés à leur retour, il a donc été décidé que seul les personnes majeures pouvaient s'y rendre.

Moi : Mais mon père n'a que moi, son frère est mort et sa femme aussi. Je suis sensé faire quoi, attendre encore 6 ans en espérant qu'il ne meurt pas avant.

Ma gorge était sèche et une boule était apparue dans mon estomac, petit à petit je regrettais d'avoir posé cette question.

Dumbledore : Je comprend que vous ayez envie de voir votre père mais vous êtes trop jeune pour faire face à des détraqueurs. Écoutez j'essayerai dans discuter avec le ministre pour qu'un jour vous puissiez aller le voir.

Moi : D'accord, désolé de vous avoir dérangé monsieur.

Je sorti de son bureau avec toujours cette sensation désagréable en moi, je me doutais que je n'allais avoir ce que je voulais mais une espérance innocente avait quand même réussi à s'immiscer en moi.
Je retournais dans mon dortoir plongé dans mes pensées et en entrant, je tombais face à Potter, Weasley, Isaac, Neville et Léo tous debout devant moi en train de me fixer.

Léo : Nan mais ça va pas on était en train de s'inquiéter, ça fait plus de une heure que t'es sorti en trompe du dortoir sans nous dire où tu allais, t'es complètement débile !

Moi : Je suis désolé Léo, j'avais besoin de me vider la tête en quand j'ai voulu revenir au dortoir Rusard met tombé dessus et il m'a emmené dans le bureau du dirlo avec qui j'ai discuté et maintenant me voilà.

Isaac : Merde, et ça va, tu t'es pas trop fait enfoncer.

Moi : Non dumby m'a dit que pour cette fois ça passé.

Potter : Dumby ?

Moi : Bah oui c'est plus simple que Dumbledore et aussi bien plus drôle.

Nous explosions tous de rire devant le surnom que j'avais donné au directeur. Quand nous fûmes enfin calme Potter et Weasley viennent se placer en face de moi.

Weasley : Écoute, j'ai réfléchi et je me suis rendu compte que je suis qu'un idiot. J'ai pas cherché à apprendre à te connaître et je t'es tout de suite vu comme étant un connard de sang pur, et je suis aussi désolé d'avoir parlé comme ça de ton père, t'es responsable de rien et je me suis un peu défoulé sur toi. Donc sache que ça n'arrivera plus.

Potter : Et moi je sais que mes parents ont une grande rancune envers ton père mais c'est pas une raison pour qu'on l'ai aussi donc je te présente aussi mes excuses et on te propose que nous reprenions tout à zéro, c'est comme tu veux.

Moi : Je m'excuse aussi d'avoir été froid envers toi Pott... hum, Harry et aussi et t'avoir foutu une droite Ron et je suis d'accord pour qu'on recommence tout depuis le début.

Harry : Bien alors enchanté, moi c'est Harry Potter.

Ron : Et moi Ron Weasley.

Moi : Enchanté, Antares Black mais appelé moi Anta.

Nous échangions tous des sourire et c'est ainsi que ma soirée se fini sur une bonne note et une nouvelle amitié.

Au final peut-être que mes années à Poudlard ne seront pas aussi catastrophiques que je ne le pensé.

Le fils de Sirius BlackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant