Le retour d'Elyo

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J'en peut plus. Ils ont recommencés. Mes cauchemars sont revenus plus fort que jamais.

Je revois cette ignoble petite fille au corps distordu, au regard plus noir que les abysses qui bouge sa tête en mouvement saccadés en se léchant les babines. On en voit jamais ses bras.Elle n'as pas à parler pour me pétrifier, son apparence le fait mieux que personne, cependant à chaque fois que mes cauchemars revienne elle les finit en me disant à chaque fois « A ton tour ». Ça ne se passe pas tout le temps pareil. Parfois cela à lieu à l'école, parfois dans ma maison ou ailleurs. Parfois je suis accompagnée souvent je suis seule. Cependant l'histoire reste toujours la même. Je suis dans une salle noire ou je dois me diriger à l'aveugle puis une fois que j'ai trouver de la lumière, elle est déjà la à m'attendre. Elle avance tout doucement. On dirait qu'à chaque fois elle sait qu'elle me pétrifie , et donc elle avance très lentement vers moi. Comme une araignée qui sait qu'elle à réussi à piéger sa proie dans ses fils et qui peut donc prendre tout son temps pour admirer sa proie avant de la déguster.

Rien que d'y repenser ça me fait froid dans le dos...

Mes cauchemars ont commencé courant l'année pendant une période intense de partiels et ils ont duré comme ça pendant quelque semaines. Je ne pensais pas qu'il reviendrait, je pensais que je faisais ce genre du cauchemars a cause du stress causé par les études supérieurs et que donc après les examens, dans une période plus calme, ils disparaîtraient. C'est ce qui s'est passé pendant un moment donc jamais je n'aurai pensé qu'ils reviendrai

Je regarde mon réveil. 4H du matin, je n'arriverai pas à me rendormir alors je décide de me lever de mon lit et d'aller me promener un peu sur la plage d'à coté. J'essaye de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller mes parents et mon grand-père. Après tout si nous sommes venus en vacances chez lui c'était pour se reposer donc je vais essayer de ne pas déranger le sommeil et la quiétude que mes parents mérite.

Après 5 minutes de marche à peine je sens la douce brise marine me caresser le visage et je me sens déjà apaisée. Cette plage est un vrai oasis dans le tumulte de cette nuit. Elle me rappelle les doux souvenirs ma petite enfance loin de soucis que la vie me cause. Je me souviens que avant je passais des après midi entier à me baigner et à me dorer au soleil en compagnie de mon ami d'enfance. Il s'appelait Elyo. Je me souviens qu'on s'amusait vraiment bien tout les deux. On faisait des espèces de « soupes », enfin de l'eau du sable et des algues quoi, on allait essayer de pêcher dans les rochers avec nos vielles épuisette trouées, on faisait semblant d'être des supers surfeurs avec nos planches qui n'étaient même pas faites pour surfer ! Ce qu'on préféraient, c'était les jours ou les vagues étaient gigantesques et qu'on pouvait se jeter dedans. On se faisait secouer dans tout les sens mais on s'amusait tellement. J'étais tellement triste quand mes parents m'ont appris que son grand-père était décédé. Nous l'étions, nos grand parents était proches et c'était depuis longtemps des amis de la famille donc j'étais triste de la mort de son papi mais aussi parce que cela voulait dire qu'Elyo et moi on ne se verrait plus. Ça fait 7 ans maintenant, je me demande ce qu'il est devenu...

Je continue alors ma marche mais quelques minutes plus tard mon prénom retentit encore dans le silence. Cette fois je vois un grand jeune homme blond avec une peau halé courir vers moi en continuant de m'appeler. En le voyant se rapprocher je le distingue de plus. Lorsqu'il arrive devant moi, je distingue deux rands yeux marrons, un petit nez couvert de tâches de rousseurs et surtout un grand sourire qui éclaire son visage lorsqu'il me demande :
« Philomène c'est bien toi ? »
« Elyo ? »
« Ouiiii c'est moi !! »
A peine avait-il prononcé cette phrase qu'Elyo me pris dans ses bras et me serra très fort contre lui.
« Woaw c'est dingue comme tu as grandi toi aussi. Si tu n'avais pas eu tes longs cheveux noirs et ta peau toujours aussi blanche je ne t'aurai pas reconnu ! » dit il enjoué
« Toi par contre tu n'as pas changé Elyo ! Toujours aussi enthousiaste ! » dis-je en riant, comme ça ne m'étais arrivé depuis longtemps.
« Qu'est ce que je suis content de te voir ! » dit'il
« Je ne réponds rien et je me contente de regarder mon ami retrouvé, les larmes aux yeux. Je suis si heureuse de le revoir ! Je crois que ça me fais un trop plein d'émotions pour ce soir.
« Tout va bien Philomène ? » me demande t'il sur un ton inquiet
« Oui oui, trop d'émotions » bafouillai-je
« Raah allez viens la » dit il en ré ouvrant ses deux bras. On a tellement de chose à se raconter toi et moi ! »

Et ainsi nous avons continuer à nous balader cote à cote sur le bord de l'eau. On s'est tout raconté, tout ce qu'on avait loupé dans la vie l'un de l'autre depuis 7 ans. Il m'as parlé de ses études dans le graphisme et de son projet de faire le tour du monde et ses petits tracas à lui. Il m'as raconté que il était revenu parce que sa maman n'étant à son tour plus de ce monde, il avait alors hérité de la maison de son grand-père qu'elle avait gardé. Il voulait depuis longtemps y retourner. Moi j'ai pu lui parler de mes études de littérature et de mon doute sur mon avenir notamment. Je ne m'en étais pas rendu compte mais je crois que je n'ai pas pu parler librement depuis longtemps. Ça m'as fait énormément de bien et je crois que à lui aussi.

Je n'ai pas vu le temps passé, si bien que avant même que je puisse m'en rendre compte, je peut déjà apercevoir le soleil pointé le bout de son nez à l'horizon. La marche s'est terminée dans un silence calme et apaisant que je brisa malgré moi par un bâillement trop peu discret. Il est vrai que cela faisait deux heure que j'étais sur la plage et que j'avais passé une bien petite nuit. Elyo rit doucement.
« Bon je pense qu'il est temps de rentrer Philomène ! Jte raccompagne ? » demanda t'il souriant
je ne pu qu'acquiescer à sa demande, désormais trop fatigué pour dire oui.

Je n'ai même pas eu besoin de le guider, il connaissait encore le chemin par cœur. Quand nous sommes arrivé devant la porte, Elyo semblait hésitant...
« Dit... tu te rappelle de la vielle citadelle qu'on allait souvent voir petit ? Ça te dirait de retourner la voir ? On pourra même essayer de voir l'intérieur si on a moins peur »
« Avec plaisir Elyo ; A demain » répondis-je


Elyo & PhilomèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant