bien plus que de la haine (bxb)

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Adam:
Toute la soirée, ce foutu Léo Anderson et sa meuf n'ont fait que d'être l'un sur l'autre.

-Prenez une chambre hein, on veut pas vous voir baisez devant nous, s'énerve à moitié Matthieu.

Nous sommes tous les six, Sacha, Emilie, Matthieu, Melina, Léo et moi, autour de la table basse à côté de la piscine de Sacha.
La soirée à commencer depuis une heure et tous les autres invités sont déjà arrivés mais nous restons toujours que tous les six-me demander pas pourquoi... Par contre, Anderson commence à bien me casser les couilles à galoche sa meuf depuis le début de la soirée. Et même des fois il me jette des petits coup d'oeil... il essaye de faire quoi au juste? Me rendre jaloux de lui avec Melina. Désolé mais Melina est de loin à être mon type et même que en quelques sorte que aucune fille n'est vraiment mon type. Je suis pas gay quand même, c'est juste que j'ai du mal avec les meufs..

Par contre il est en manque ou quoi pour faire ça ici?

-J'avoue que c'est une bonne idée, lance Melina en faisant un clin d'œil à Léo.

Putin, mais c'est dingue? C'est l'anniversaire de sa meilleure mais elle fait que d'être sur son mec. Non mais sérieux. Tout le monde rigole après ce que viens de dire Melina. Apart moi bien sûr, à qui ça ne fait que de soûler cette histoire.

-Oui, dépêchez vous à allez prendre une chambre s'il vous plaît, actuellement j'en ai  vraiment marre de vous voir à moitié baisser devant moi.

Tout le monde me fixe sans comprendre de pourquoi je viens de m'énerver autant d'un seul coup. À vrai dire, même moi je ne sais pas pourquoi ça m'énerve. Ils doivent se demander de pour qui je me prends.

-Mais pour qui tu te prends toi au juste?me sort Léo.

Ah, ben qu'est-ce que j'avais dis?

Il me fixe avec ses yeux de couleur d'un noir extrêmement profond que j'aimerais ne pas apprécié autant. À ma gauche, Emilie se rapproche de moi et commence à mettre sa main sur ma cuisse. Pour me calmer je suppose ?

Qu'est ce que passe là au juste?

Je n'arrête pas de faire trembler ma jambe sous la main d'Emilie en fixant Léo en face de moi. Merde quel connard à avoir d'aussi beaux yeux.Et une aussi belle bouche. Et d'aussi soyeux che-Putin. D'un coup, je sens mon coeur qui s'emballe sans que je comprenne ce qui ce passe actuellement. Et là... et là je sens que je commence à...MERDE!

Je lâche le regard de mon voisin d'en face et je me lève,-trop précipitamment pour que ça sois naturel- et je me met à moitié courir jusqu'aux toilettes.

Quelle idée de avoir un début d'érection maintenant putin? Devant tout le monde comme ça?
C'est le fait que Emile me pose sa main sur ma cuisse? Emilie me plait ? C'est mon corps qui me le montrerait comme ça? Jamais personne ne m'a jamais plût. À vrai dire je sais même pa quel sentiment ça provoque. Mais si je le connaissais vraiment, je n'ai pas trop le sentiment de l'apprécier plus qu'une amie.

Donc pourquoi je bande????

J'ai une idée qui me vient en tête mais c'est impossible que ça soit ça. Non, c'est pas ça. Enfin je crois?

Mes battements de mon cœur batte soudainement plus bruyamment. Ma respiration commence aussi à accélérer sans que je ne puisse rien faire. Et une soudaine envie de vomir me prends tout d'un coup.

J'ai à peine le temps de me retourner vers la cuvette que je vomis. Disons que je n'ai pas vraiment de phobie mais ma seule réelle peur c'est celle du vomie. Je tire ma chasse et sort des toilettes brusquement pour me rendre dans la cuisine. Je me rince la bouche puis me prends un grand vers d'eau précipitamment.
Mon coeur et ma respiration sont toujours aussi rapide-voir pire. J'ai l'impression que je vais tomber dans les pommes à tous moments.

Ça ne m'arrive très rarement de faire des crises d'angoisse. Mais quand j'en fait c'est qu'il a une vrai cause qui l'a provoqué. Là j'ai juste... enfaite je sais même pas ce qui c'est passé et qu'est ce qui a vraiment provoqué ma crise.
La dernière moi que j'en ai fait une c'était y'a deux ans quand j'ai cru mourrir sur une piste de sky... Longue histoire...

Il y a tellement de gens autour de moi, mais personne ne fait attention réellement à ce que je suis en train de faire. Je vois soudainement l'entrée dans le couloir ou sûrement des chambres s'y trouvent. Je m'y rends donc pour fuir la musique et toutes les personnes déjà à moitié bourré- même moi je lui suis à vrai dire. En entrant dans le couloir, je tourne directement à droite et ouvre la première porte que je trouve. Je tombe sur une chambre avec un lit double et des étagères vides, sûrement une de leurs cinq chambres d'amis. Oui elle a vraiment cinq chambres d'amis...
Je commence un petit peu à me calmer grâce au calme, mais je me sent toujours mal après ce qui vient de se passer. Je m'allonge sur le lit pendant cinq, dix ou vingt minutes.Jusqu'à ce que j'entende quelqu'un toquer à la porte:

-Adam?

Emilie...

J'hésite de lui répondre mais le fait quand même. Pourquoi? Aucune idée.

-Oui, je suis là.

Je ne prends même pas la peine de me redresser du lit. J'entends qu'elle se dirige vers moi et qu'elle s'allonge à côté, sans rien dire pendant quelques minutes. Le silence s'interrompent, quand elle me demande:

-Pourquoi t'es partis aussi rapidement?

-Pourquoi ça t'intéresse?

Je lui réponds avec plus de mépris que j'aurais voulu mettre dans ma voix.

-Parce que je m'inquiète pour toi peut-être?

-Et pourquoi?

Ce n'est pas une fausse question. Je me le demande réellement.

-Pour ça...

Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire par là, jusqu'à ce que je tourne ma tête vers elle et que ses lèvres se plaquent contre les miennes.Premièrement, je reste stoïque pendant quelques secondes sans comprendre ce qui se passe. Je crois même que c'est la première fois que j'embrasse quelqu'un. Je ne sais pas m'y prendre.

Je commence donc à laisser mes lèvres s'ouvrir pour laisser sa langue dans toute sa mobilité dans ma bouche et inversement. Ce n'est pas si désagréable à vrai dire.
Tout d'un coup, une personne ouvre soudainement la porte. Je m'écarte donc le plus vite possible d'Emilie.

Léo se tient à l'ouverture de la porte. Les yeux écarquillés, choqués de ce qu'il se trouve devant lui.