- Déception -

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Encore un réveil en sursaut pour Mercutio. Ce même cauchemar, encore et encore. Tybalt, mourant transpercé par la lame de son épée. Cette crainte de rêve prémonitoire. Il était terrifier.

Une douche froide dès le matin l'aide à oublié sa nuit mouvementé. Mercutio refait ses trois emblématique tresse puis il s'habille. Toute sa garde robe est violette... Ça en devient presque ennuyeux. Mais cette couleur lui va a merveille, puis il n'a pas le choix.

Il retrouve ses deux amis, mais son regard envers Roméo est différent de la veille.

R : « Mercutio que t'arrive-t-il ? Pourquoi tu me devisage de la sorte ? »

B : « C'est évident qu'il n'a pas passé une bonne nuit. Mercutio tu veux en parler ? »

M : « Non je vais bien, merci mon frère. »

Il est midi, le trio de rend dans une petite taverne dans laquelle ils sont des habitués.

En entrant, le chahut règne dans la salle. Des Montaigut entourent et insultent sans scrupules un homme. Mercutio se faufile entre la foule pour voir que l'homme est un Capulet, comment ne pas le deviner. Tybalt se tenait là, assis au comptoir avec un verre d'alcool a la main.

T : « Mercutio tu es enfin la. Je dois te parler d'une affaire sérieuse. »

M : « Et pourquoi j'accepterai de te suivre ? »

T : « C'est a propos de ton oncle. »

Mercutio fait des yeux rond. Qu'arrivait-il a son oncle pour que Tybalt prenne le risque de se faire agresser par des Montaigut ? Tybalt se lève et sort, suivit de Mercutio.

M : « Roméo, Benvolio. Restez ici je vous rejoins plus tard. »

Une fois dehors, Tybalt traîne Mercutio jusqu'à un endroit dans le quel ils sont sûr d'être seuls.

M : « Qu'est-ce qu'il arrive à mon oncle ? Hein ?! Qu'est-ce qu'il a ?! »

Mercutio attrape le col de Tybalt, colère, inquiétude et impatience se lisaient sur son visage.

T : « Rien ! Il n'a rien du tout ! Je voulais juste passer un moment avec toi pour une fois ! »

Le bouclé ne sait plus quoi penser... Tybalt lui avait menti mais c'était pour qu'ils puissent passer du temps ensemble.

Mercutio lâche le col de Tybalt pour finalement l'enlacer. L'autre fut surpris mais il entoure ses bras autour de Mercutio.

M : « Ça m'avait manqué... »

T : « A moi aussi... »

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Après quelques minutes à parlé et à essayé de se trouver d'autres occasions pour se voir, Mercutio retourne enfin a l'intérieur, un grand sourire aux lèvres.

R : « Alors ? Que te voulait-il ? »

M : « Rien, il voulait juste parlé. »

R : « Vraiment ? »

B : « Puisqu'il te dit que Tybalt voulait seulement parlé. »

Benvolio savait, il avait compris, et il s'en doutait depuis toujours. Il se rappelait bien de cette belle amitiée qu'il avait connu étant enfant.

R : « Parce que tu es du côté de Tybalt toi maintenant ? »

B : « Non, simplement que je connais Mercutio depuis des années et que je sais qu'il ne ment pas sur ce genre de chose. »

R : « Mercutio à été- ! »

B : « Roméo ! Tais toi ! »

M : « C'est bon Benvolio, merci. »

Mercutio avait a peine eu le temps de s'assoir qu'il c'était relever et était parti. 

Le bouclé court dans la ruelle dans laquelle il était avec Tybalt quelques instants auparavant. Personne. Il avance et tourne dans une autre ruelle, toujours personne.

C'est en tournant dans une nouvelle ruelle qu'il se heurte a quelqu'un, une personne un peu plus grande que lui, un Capulet.

M : « Tybalt je t'ai- ! »

Ce n'était pas Tybalt. C'était loin d'être Tybalt. Un blond aux cheveux rasés. Mercutio lui avait déjà adressé la parole, il avait même failli se battre avec lui plusieurs fois.

Capulet : « Mercutio ? Je vais te faire payer les mots que tu as prononcé au retour de ton oncle, et pour tout ceux que tu adresses aux membres de ma famille. »

Le Capulet s'avance vers Mercutio tendit que celui-ci recule, il finit par se heurter a un mur et a s'y retrouver coincé.

M : « Si tu me fais quoi que ce soit mon.. mon oncle s'occupera de toi ! »

Capulet : « Le neuveu du prince ne serait-il en réalité qu'un enfant peureux et prétentieux ? »

Cette fois-ci, Mercutio se sentait réellement en danger, il n'avait rien ni personne pour le défendre, et l'homme se dressant devant lui était un assemblage de muscles.

? : « Ne t'approches pas de lui ! »

Une voix familière aux oreilles de Mercutio, bien trop familière.

L'attention du Capulet étant ailleurs, Mercutio en profite pour s'enfuir en courant, sa longue chevelure bouclée volant derrière lui.

Le plus petit est de nouveau dans la ruelle qui servait désormais de point de rencontre pour Tybalt et lui. Mercutio est a bout de souffle. Il entend des pas venir vers lui, courant même sur lui.

Et d'une ruelle étroite apparaît Tybalt, à bout de souffle également. Mercutio se jette sur lui et il le sert dans ses bras.

M : « Tybalt tu m'as sauvé ! »

T : « Je passais dans le coin et j'ai vu un ami se faire agresser, comment veux-tu que je ne t'aide pas ? »

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Ces mots que Tybalt avait prononcé plus tôt, il tournait en boucle dans la tête de Mercutio... « un ami »... Oui, c'est ce qu'il avait dit. Et oui, c'est ce qu'ils étaient depuis toujours, des amis. C'est donc comme tel que Mercutio apparaît aux yeux de Tybalt également, ça n'avait pas changé non plus. Il était heureux de savoir que Tybalt le voyait toujours comme un ami. Et pourtant... Une cruelle déception tournait en lui. Ce sentiments de trop peu, d'où venait-il ?

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N/A :

Et c'est encore un nouveau chapitre!!
Désolé, il est un peu plus court que les précédents et peut être un peu moins intéressant :(

Dites moi ce que vous en pensez ^^

Merci pour votre lecture!!

Les Amants de VéroneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant