~Avant propos : Ce texte est très personnel et a été écrit dans une période de ma vie que je préférerais oublier. Néanmoins peut-être que ces mots auront une certaine portée pour ceux qui les liront~
L'absence voilà ce qui me rend le plus fou... l'absence d'envie, de sentiments, d'amour, de réponse, de vérité... Comment peut on la combler ?
J'ai tout essayé du plus simple au plus sombre, que ce soit sortir avec mes amis, faire la fête jusqu'à ne plus tenir debout, boire jusqu'à noyer mes pensées les plus obscures, m'enivrer de la compagnie de personne pour qui je ne fait pas même l'effort de retenir leurs noms. La déchéance qui m'a touché et marqué au fer rouge me hante au point qu'elle s'immisce dans les moments que je chéris. J'aimerais pouvoir m'en sortir et arrêter de toujours voir le pire alors que le meilleur se présente devant moi, mais la douleur bien que je l'accepte ne cesse de grandir et détruit le peu qu'il reste.
On parle du complexe du hérisson qui pour se réchauffer avec ses congénères se doit de souffrir et faire souffrir. L'un comme l'autre me déplaisent, plus que de ne pas aggraver ma peine je ne peux partager ce de quoi je souffre. Quand bien même le partage est voulu, je me refuse à rouvrir des plaies que je croyaient guéris. Alors dans l'impasse, je finis par me détester, me haïr au point où j'en viens à détester les personnes que j'aime le plus... Ma souffrance devient de la colère qui ne fait qu'attiser une tristesse toujours plus grande et à jamais indissociable de ma personnalité.
La vie à voulue m'offrir à nouveau la joie qu'elle sait si bien dispenser mais mon passé me rattrape et m'interdit d'en profiter.
Je souffre voilà qui résume bien l'état dans lequel je me trouve, j'ai besoin de pleurer mais rien ne vient comme si la tristesse elle-même se refusait à m'aider. Alors je mens pour que les gens ne se rendent compte de rien. Je mens pour qu'on pense que je suis intéressant. Je m'invente un passé, une histoire alors qu'en réalité je n'ai connu que la solitude, la peur des autres et de moi-même. Certains diront que je suis ridicule, que je suis malade, que je manque d'expérience positive et que je devrait m'ouvrir aux autres. La réalité est ailleurs, je suis juste un imbécile malheureux.
Les solutions sont devant moi, il me suffirait de tendre la main et de les saisir mais je me complait dans la souffrance et la solitude, me persuadant qu'un beau jour le bonheur viendra de lui-même toquer à ma porte.
Je finirais en déclarant ceci, accepter la souffrance est une chose, vivre avec en est une autre.
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Poèmes et pensées
PoetryPetits poèmes et pensées de ma part, que j'écris au gré de mes émotions.