Chantage

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Mon père s'empressât de venir me récupérer après le coup de fil que l'établissement lui avait passé. En arrivant dans sa voiture, je ressenti comme une sorte de détachement, de perte de contrôle de la réalité. J'étais vide, une migraine insupportable accablait ma tête, j'étais anéanti.
- Anya, tu veux aller aux Urgences ?
Non, sûrement pas, la simple vu d'une piqure me rendrait aggressive tant le traumatisme des expériences que l'on m'a faites subir en laboratoire était intense.
- Sûrement pas père !
- Que t'arrives t-il en ce moment Anya, tu n'es plus toi même { me dites pas que j'ai à faire à la crise d'ado, ce serait la plus pereilleuse de mes mission}
- Rien je...
J'avais envie de tout lui raconter, de cracher le morceau pour le protéger mais je ne pouvais pas. Mon coeur se serrait à cette pensée et finalement je fondit en sanglot :
- Papa je suis navrée de t'avoir toujours causé des ennuis, s'il te plaît, reste sur tes gardes.
- Mais enfin Anya, qu'est-ce que tu racontes? Je t'aime et je suis en sécurité.
A en croire que ses talents d'espion ne fessais plus ses preuves, il n'envisageait donc plus aucune possibilités de représailles après la mission spix ?
Une fois rentrée chez moi, mère ne cessa de me dorloter et de me nourrir, mon ventre allait exploser, mais ça me remonta le moral. Elle invita Becky à passer la soirée chez nous.

- Anya, tu sais que tu peux tout me dire, c'est encore Damian qui t'embrouille ?
- Plus ou moins. Il est particulièrement acerbe envers moi depuis cette lettre.
- Il n'est pas rare que des gens jaloux écrivent n'importe quoi sur un scholars et le diffusent à d'autres élèves ! T'en fais pas pour lui, évite le c'est tout.

Le lendemain, alors que je disais au revoir à Becky, le bus passa sous mon nez. J'avais évité Damian toute la journée, et bonus pour moi, il avait séché quelques cours. Désormais je tournais en rond près du portail, lorsque je vis une figure sombre près de l'arrêt. en m'approchant, elle disparu. Et en me retournant, Damian surgit devant moi tel un vampire. Son visage était grave, il me scrutait d'un regard sombre. Et sans crier gare, un sourire infatué se dessina sur son visage. J'étais terrifiée, prête à partir de toute vitesse, mais il anticipas mes mouvements et me broya la main pour me retenir.

- Pas si vite, l'imposteure. On doit s'expliquer.
- Bien, fait vite, tu me fais peur.
- Tant mieux, Je sais tout. De ton enfance au laboratoire à ton adoption par l'espion twilight.

De toute évidence, je ne pouvais rien nier. Il
continua.

- Tu ne t'appelle pas Anya Forger, t'as plusieurs nom. Je préfère t'appeler traîtresse. Je sais ce que vous avez fait à mon père.
- Damian, il le fallait, ton père menaçait une guerre!
- PEUT IMPORTE. Tu crois que c'est amusant de voir son père disparaître sans explication, et qu'on me dise que la fille que j'a...avec qui j'ai passé mon enfance sois dans le coup!
- Je suis désolée Damian, je voulais seulement assurer la paix.
- Et bien maintenant ça va être la guerre, attend toi à ce que tu me serves de boniche.
- Et pourquoi je ferais ça ?
- Parce que je peux tout dire. Il me semble que ton oncle est membre de la police secrète ? Il va démanteler toute ta famille s'il le sait.
Aïe. C'est vrai que tonton Yuri n'est pas vraiment fan de père et moi.
- Que veux-tu que je fasse ?
- A partir de maintenant, tu obéiras à chacun de mes ordres, sans rechigner.
- Bon, si je te le dois...mon bus est là, tu me lâche la main ?
Il s'approcha doucement de mon visage, je sentais son souffle bouillonnant de colère sur mon nez.
- Un seul faux pas et tu peux dire au revoir à ta famille, et bonjour à l'orphelinat.

Le lendemain, quelqu'un jeta violemment une bouteille de jus sur mon crâne.

- Eh la traîtresse ! J'aime pas ce goût, va m'en prendre un autre.

J'exécuta son ordre sans me plaindre. Les boissons étaient très diverses pour les scholars.

- Tiens Damian.
- C'est absolument degueulasse.

Et il me versa la bouteille sur la tête. Je parvenais à garder mon sang froid.

- Tu peux venir avec moi en salle, tu le choisiras à ton goût.
- Ouais je veux un massage sur le sofa aussi.

Quel con.

- Euh, ouais.
Une fois arrivé, il se jeta violemment sur le sofa, retira son t-shirt, et arracha la bouteille de jus qu'il désirait de mes mains.

- MAIS DAMIAN RHABILLE TOI, TU RISQUES UN TONITO!
- Arrête de mytho personne ne passe ici à cette heure ci, j'ai été scholars aussi. Dit plutôt que t'es gêné.
Il avait raison. Mes joues me brûlaient.
- T'es écarlate c'est mignon, bref le massage vas y.
Je voulais en vomir, j'ai jamais désiré toucher sa chair. Après mûre réflexion, il avait un dos particulièrement musclé, et cette peau de bébé, j'ai besoin de sa crème hydratante.
- Bon on a cours dans cinq minutes.
- Prend moi les cours, je reste ici. Il n'y aura personne de toute façon.
- Euh...ok
Après les cours, je me dirigeais vers mon casier, lorsque soudain en l'ouvrant, une photo glissa.
- DIEU DU CIEL!
- Tu crois pas en Dieu Anya qu'est ce que-

C'était Becky, elle se tenait derrière moi tandis que je tenais la photo entre mes doigts, en état de choc.

War is overOù les histoires vivent. Découvrez maintenant