La photo

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Becky était bouche bée, et je sentais les larmes monter.
- Anya, tu...tu sors avec Damian?
- MAIS BIENSUR QUE NON!
Sur la photo se trouvait Damian, torse nu, et moi les mains posées sur son dos. La photo ne ressemblais pas à un massage, on aurait dit qu'elle était retouchée pour la rendre plus sensuelle. Je m'en allait en courant tandis que Becky essaya de me rattraper.
- Anya! tu peux m'expliquer je ne dirais rien.
- Euh. Bon d'accord. Damian me fait du chantage.
- Dénonce le !
- Je ne peux pas ! Ce chantage relève d'un conflit entre nos familles respectives, et si je ne fais pas ce qu'il me dit je met ma famille en péril !
- Mais, il te demande des choses malsaines quand même.
- Ca n'a pas l'air de l'être sur la photo, mais c'était un simple massage.
- Tu sais qui l'a prise?
- Sans doute un élève.
Ou pire. Je savais que cela devait être la même personne qui avait envoyé la lettre à Damian. J'en étais persuadée.
Quelques minutes plus tard, avant le cours d'art, Damian s'empressât de me retrouver. On s'assît donc l'un près de l'autre.
- Passe moi les cours d'ostanian.
- Ah oui...tiens.
- Tiens donc, t'as une écriture si nette.
Il releva les yeux vers moi et me fixa pendant quelques secondes, après quoi il se leva pour parler à monsieur élégance. C'est ainsi que mon coeur se mit à battre de plus belle.
- Monsieur, je vous remercie pour votre générosité, mais je considère qu'il est important pour moi de renouer des liens avec mes camarades. Ainsi j'estime que mademoiselle Forger sera apte à devenir ma tutrice personnelle.
- Est-ce là vrai, miss Forger ?
- Euh...je...
- { Anya, je sais que tu lis dans les pensées. Accepte ou c'est mort pour toi}
- J'ACCEPTE !
- Quel enthousiasme, vouloir aider ses camarades en besoin est d'une élégance sans pareille.
Il se réinstalla près de moi.
- Et comment je suis supposée faire ça Damian?!
- C'est simple, ce soir c'est les vacances. Je ne reste pas en internat, et il n'y plus personne chez moi. Tu n'auras qu'à venir et me faire rattraper mon retard en Ostanian.
- Il faudra que je prévienne mon père.
- C'est fait. Je l'ai appelé hier soir un peu tard, il était d'accord.
- { Et il ne m'a rien dit ce matin c'est dingue}. Bon très bien. Mais je ne rentrerai pas très tard
- Mouais, tout dépends.
- HEIN?
- Miss Forger, silence !
- Oui, veuillez m'excuser.

War is overOù les histoires vivent. Découvrez maintenant