LAST STRAIGHT LINE

Prologue

Je me souviens de ce jour comme si c'était hier. Le jour où une petite photo à ruiner toute ma vie, le jour où on s'est connu.

Lorsque nos regards se sont croisés j'ai ressenti comme une paix intérieure. Une sensation que je n'avais jamais ressenti auparavant, la sensation de ne plus être seule.

Je me suis dit que je me faisais des fausses idées. Pour lui, à ce moment-là ce n'était sûrement rien.

C'était le plus populaire au lycée, la plupart des filles là-bas étaient obsédées par lui et ça il le savait. Il savait surtout comment les manipuler et comment jouer de sa beauté.

Moi, au début, je le détestais le voir en photo me faisait un mal de tête horrible, c'est juste un fils à papa, je pensais encore ça il y a 7 mois.

Mais ma vision des choses a tellement changé. Que je me suis laissé faire avec le temps, encore une fois.

Je ne pourrai jamais dire que je regrette mon choix, ou que je voudrais l'effacer.

Mais je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça, que tout allait autant changer.

Me regarder dans la glace est devenu une habitude pour moi, mère nature a fait une erreur..

Qu'est-ce qu'une fille comme moi fait encore là..
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C'est la question que je me pose tous les jours.

"Souris, ça te rendra moins moche"

Peut-être que je suis juste comme on m'imagine, une pute.

Je souffle en essayant d'échapper à toutes les pensées qui pouvaient traverser mon esprit.

Je me dirige vers ma chambre, précisément, vers mon lit pour dégager une meuf au hasard que j'ai sûrement baisé hier.

— Retourne chez toi, rhabille-toi et dégage. Dis-je on lui balançant les quelques habits qui se trouvait par terre.

Elle se réveille doucement, me regarde et commence à s'habiller.

Elle savait à quoi s'attendre.

— T'es qu'une salope.

Je le sais déjà.

— Merci, lui murmurais-je avant qu'elle claque la porte.

‟ T'es qu'une salope.”

‟ T'es comme ta mère, une pute.”

Pute..

‟Une petite salope bonne qu'à se faire baiser dans tout les coins.”

Stop..

‟Je suis sûr que tu nous amènera beaucoup de clients.”

‟Eh Lewis, tu me vendrais pas ta fille. Elle est putain de bonne.”

Arrêtez s'il vous plaît..

‟Sexy ta tenue, tu nous ferais pas un petit strip-tease.”

STOP !

‟ Je suis navré de vous annoncer le décès de Madame Lewis.”