Livaï as pleins de petites coupures aux creux de ses deux mains. Elles saignent abondamment. Je m'assois doucement et le retourne face à moi. Il se tient les mains. Je le redresse.
Eren : montre.
Il me tend ses mains que j'observe pendant quelques secondes avant de me lever et de fouiller dans mon sac. J'en sors des compresses et du désinfectant. Je retourne à mon Livaï.
Eren : tu peux enlever ton sweat, parce qu'avec les manches longues qui te tombent sans arrêts sur les mains ça va pas être faci...
Son regard s'assombrit un peu au moment où je lui demande ceci. Contre toute attente, il finit par l'enlever et je découvre des ouvertures très profondes sur ses bras qui ont l'air d'être infectées. Je remarque qu'il en a une qui démarre de son cou et qui descend sous son t-shirt. Avec mon doigt, je suis la coupure sur le t-shirt du petit noiraud. Il frissonne au contact de mon doigt avec son vêtement.
Eren : c'est quoi ça ?
Livaï : ...
Il ne répond pas. Je le regarde. Il n'a pas l'air de vouloir me montrer. J'insiste un peu plus mais il ne veut pas. Je ne veux pas lui faire peur, mais là j'ai pas le choix. Je le plaque dos au lit, les mains au dessus de sa tête et remonte son t-shirt jusqu'au niveau de ses pectoraux. Je ne remarque même pas que le petit Livaï est devenu rouge pivoine à cause du mouvement que je viens de faire. Je regarde attentivement la blessure avant que mon attention soit détournée par la présence d'une bosse provenant de sous le pantalon de Livaï. Celui ci me regarde, et dès que je croise son regard, je lui fait un sourire malsain ce qui le fais rougir deux fois plus.
Eren : bah alors Livaï ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
Livaï : je-je... je sais pas...
Eren : t'es excité ?
Livaï : ...
Eren : je prend ça pour un oui. Ça fait qu'un jour qu'on ce connaît et je t'excite déjà.
Je décide de le taquiner un peu. Je passe ma main sur tout son torse d'une manière très sensuel, ce qui je le fait un peu cambrer au passage de ma main sur sa peau chaude et douce.
Livaï : tu-tu... tu fais quoi Eren ?
Eren : oh rien. Je te taquine un peu. Pourquoi ? C'est pas suffisant ? Parce que je peut faire beaucoup plus si tu veux...
Livaï : j'ai pas dit ça mais...
PDV LIVAÏ
J'ai pas le temps de finir ma phrase. Eren est monté à califourchon sur moi et frotte son sexe contre le mien. Je ferme les yeux et me mort le bas des lèvres pour retenir un gémissement. Il finit par se stopper et je relâche mes lèvres sur lesquelles apparaissent maintenant une petite morsure. Eren s'écarte de moi ce qui me permet de me redresser. Il se rassoit et commence à me désinfecter les plaies sur mes bras et mes mains. Alors qu'il s'approche de celle figurant sur mon corps, je fait un geste de recul pour lui faire comprendre que non.Eren : il faudra bien s'en occuper un jour ou l'autre. Je vais pas te faire mal alors laisse moi faire.
Je finis par céder et lui laisse accès libre à la coupure sur mon torse. Lorsque le produit entre en contact avec ma peau, je frissonne et me crispe. Ça fait vraiment mal, enfin ça pique quoi et je suis pas habitué à ça...
La séance infirmerie se termine presque. Eren me passe des bandages sur mon torse, mes bras et mes mains; je ressemble littéralement à une putain de fucking momie.Livaï : merci Eren.
Eren : de rien.
Il me sourit et je me lève pour prendre des vêtements de nuit. Je me dirige vers la salle de bain. Je m'habille... et me rend compte... bah que... mon short est super court et que le t-shirt que je mets sur moi m'arrive pratiquement en dessous des genoux. J'hésite un moment à sortir de la salle de bain et après des minutes d'hésitation, je finit par sortir très timidement. Eren a les yeux rivés sur son portable donc en vrai ça passe crème. Je saute dans mon lit et le brun lève la tête.
Livaï : tu peux aller te laver...
Il se lève et prend ses affaires. Pendant qu'il se change, je n'arrête pas de tourner dans tous les sens dans mon lit et au moment où il sort, je tombe, me retrouvant dans une position très gênante pour moi. En gros, le dos au sol, le creux des genoux sur le bord du lit et les tibias sur le lit. De plus, mon t-shirt c'est levé sur mon torse. Eren saute sur mon lit et arrive à mon niveau me voyant dans ma position accidentelle. Je rougis quand je le vois sourire malsainement.
Eren : bah alors. Comment t'as fait ton compte ?
Je rigole très gêné et me relève quand je vois qu'Eren me fixe. Il observe ma tenue. Ah merde c'est vrai que mon short est trop court. Aïe aïe aïe. En plus cet abruti sourit de manière de plus en plus malsaine.
Eren : ton short n'est pas un peu trop court ?
Livaï : jure que j'avais pas remarqué.
Eren ricane gentiment. Il est 22h58 quand nous nous couchons et que je me prépare mentalement à une nouvelle journée d'horreurs.
DANS LA NUIT - PDV EREN
Alors que nous nous étions endormis il y a moins de 3h, j'entends des gémissements et des bruits du côté de Livaï. Je me redresse et m'aperçoit que celui ci ne cesse de bouger et de parler.Livaï : non... arrête... Erwin arrête... laisse moi partir... je... non...ne... ne recommence pas... NE RECOMMENCE PAS... LAISSE MOI PARTIR... JE T'AI RIEN DEMANDÉ !
Mes yeux s'écarquillent au son de sa voix. Je sors de mon lit et m'approche de lui. Je me penche sur le p'tit noiraud et remarque qu'il pleure.
Livaï : *snif... je t'ai demandé d'arrêter... *snif snif... Eren aide moi je t'en pris... *snif
Je sens quelque chose, ou plutôt quelqu'un m'attraper la manche. Livaï me tire par celle ci. J'hésite un instant avant de finalement m'allonger avec lui et de le serrer dans mes bras.
Eren : je suis là Livaï. Tout va bien. Je suis là.

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Nos difficultés
Hayran KurguLivaï est un jeune lycéen qui subit sans relâche des violences de ses camarades à cause de son choix de sexualité. Alors qu'un de ses harceleurs du nom d'Erwin s'apprête à le violer dans les toilettes près du bâtiment scolaire, un jeune homme brun...