QUI A PEUR D'HALLOWEEN : PARTIE 2

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Voici la deuxième partie de ce petit OS...
Les deux prochains épisodes seront publiés entre demain et le week-end...J'espère que vous appréciesJoyeux Halloween et bonne lecture


31 Octobre 2022: 22h00

Il était 10 heures précises.

Depuis plusieurs minutes, Hélène se tenait immobile devant la porte de l'appartement de Balthazar, indécise à entrer.

De l'intérieur de la maison sortait une musique douce, légèrement assourdie, entrecoupée de sons de rires juvéniles, signe qu'Eddy et Fatim étaient déjà arrivés.

Elle retourna dans ses mains le gros sac de bonbons gélifiés acheté plus tôt pour Balthazar qui, en bon adolescent qui n'a jamais grandi, adorait ce genre de friandises.

"Tu sais que c'était une mauvaise idée d'accepter son invitation" - la voix de sa conscience l'avertit durement.

Oui, il savait. Elle aurait dû être courageuse, refuser l'offre et rester à travailler sur l'affaire Durant dans la solitude du DP.

Le bruit incessant de la pluie battante et le hurlement sinistre du vent lui rappelaient que ce soir-là sa dose de courage laissait beaucoup à désirer.

Elle devait juste trouver laquelle de ses peurs, passées et présentes, était la moins terrible à affronter.

Un autre éclair, suivi du fracas assourdissant du tonnerre.

Hélène se précipita pour sonner à la porte.

Des pas rapides ont été entendus approcher, la porte s'est ouverte.... et Hélène éclata de rire.

B : «Mais non, Capitaine... Vous auriez dû être terrifiée, pas éclater de rire aux éclats» - dit Balthazar, mi-amusé mi-ahuri par la réaction d'Hélène.

Il portait un élégant costume de vampire, comprenant une longue cape de velours et de longues dents acérées. Cela aurait dû sembler effrayant, mais en fait ces dents lui donnaient une expression si amusante qu'Hélène ne put s'empêcher de rire encore.

H: «Excusez-moi, vous avez raison... en fait... je suis vraiment terrifiée» - répondit Hélène en pinçant les lèvres pour essayer de retenir le rire.

Balthazar s'écarta pour la laisser entrer et eut l'air mortellement blessé, ce qui le rendit encore plus drôle. Hélène oublia un instant toute son angoisse et lui sourit tendrement.

H: «Tenez, prenez ça... pour me faire pardonner je vous offre ce sac de bonbons... en gage de paix» - ajouta-t-elle alors, voyant qu'il ne bougeait pas et continuait à la regarder à tort.

B: «Vous devriez m'offrir votre sang à boire, plutôt...» Hélène lui jeta un sale regard-

B: «... Mais pour cette fois, je vais me contenter de sucreries ... » - a conclu Balthazar, en lui dédiant enfin un sourire.

B: «Venez, donnez-moi votre manteau. »

Balthazar aida Helen à enlever sa veste... et la fixa sans voix.

Elle portait un pantalon noir moulant, qui faisait encore plus ressortir ses longues jambes, associé à un pull, également noir, qui adhérait parfaitement à son corps, comme une seconde peau.

Elle était habillée de manière simple, sans rien qui puisse attirer l'attention d'un homme... pas de talons hauts, pas d'accessoires flashy, pas de décolletés excessifs...

OS BALTHAZAROù les histoires vivent. Découvrez maintenant