Chapitre 2. Eliott

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Eliott

Il est maintenant 16h, et on savoure notre glace à la fraise tous les deux, assis sur un banc. Loane est très cool, mais à vraiment l'air d'aller mal. On dirait moi en plus jeune. On a enfin fini notre glace, il est 16h30, on est à une heure de chez elle donc on va commencer à rentrer. On cherche la station de métro de la ligne 8 la plus proche, Javel. Le métro arrive,et on monte dedans. on est toujours ensemble l'un en face de l'autre. On est arrivé à Saint Charles, on rentre chez elle. On se pose sur le canap, c'était cool cet aprem me dit-elle. J'ai trouvé aussi. Mais maintenant, j'ai une autre idée. Il n'est que 17h30, la journée commence à peine. Je la traîne dans sa chambre et ouvre son placard, et essaie de trouver un maillot à sa taille. Après de multiples essayages sans succès, je lui dit de faire ses affaires de piscine, une serviette et un t-shirt oversize. On sort de chez elle, et on va au métro. On va prendre la ligne 8. Direction Javel, à Decathlon, que j'avais repéré durant notre promenade. Après une heure de trajet mouvementé, il est 18h30, on est arrivé. On va dans le magasin et on lui trouve un une pièce, noir et vert, très joli. Comme elle, mais pas autant. On sort et on va emprunter la ligne 4, elle me dit qu'elle ne la prend jamais. Mais, c'est la ligne qui va chez moi mdr. On en a pour une heure. Le trajet fini, on arrive à Verdun. Chez moi. Enfin, à côté de la piscine plutôt. On y va. Elle ne connaît pas cette piscine, elle n'est jamais venue là. Mais, on a changé de ville aussi donc c'est pas étonnant. On arrive à la piscine, et on va se changer, chacun de notre côté, elle chez les filles, moi chez les gars. Il est 19h30, la piscine est déserte. Personne sauf Jules, le maître nageur. Ah aufait, y'a quelque chose que je vous ai pas dit. Et à Loane non plus d'ailleurs. Mais, je suis sourd. Vous me direz, j'ai pourtant entendu Loane crier, comment ? Pourquoi ? Car je lis sur les lèvres.C'est un détail important. Et que j'ai entendu ses paroles. Alors que de base, je n'entends pas. C'était il y a trois ans, j'en avais alors quinze, et je me suis fait tabasser jusqu'à en perdre l'audition. Mais personne ne le sait car personne ne me connais. Sauf Jules, le maître nageur. Ah. Loane a fini de se changer. C'est pas trop tôt. J'avais oublié à quel point c'était long d'être une fille. 

On s'attrape par la main, on court et on saute dans le bassin. C'est beau. Dans l'eau, on se regarde, en silence. C'est beau le silence. Ah. Jules siffle j'crois, car Loane sort de l'eau. Il vient dans l'eau, et me signe que le bassin va fermer. Il signe c'est pratique. Je sors et je vais au vestiaire me rhabiller, Jules me rejoint. Il me demande qui était cette fille, je lui explique qu'on a passé la journée ensemble, et que c'est elle, la fille du mur. Il est content pour moi c'est cool. C'est un peu mon seul ami à vrai dire, enfin, c'est même pas mon ami, c'est mon p'tit frère. Il a seize ans et on vit ensemble. On sort du vestiaire, et Loane nous attend ses affaires à la main. Jules rentre directement à la maison, et moi, je raccompagne Loane jusqu'à chez elle. Puis une fois arrivé, je me refait le trajet inverse. Quand j'arrive à la maison, Jules est en haut, dans la chambre. Je lui raconte la journée, le spot, la promenade, c'était cool aujourd'hui.

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