Le NuageMais le soleil, baissant vers toi son oeil splendide,
M’a découvert bientôt dans tes gouffres amers.
Son rayon tout puissant baise mon front limpide :
J’ai repris le chemin des airs !Ainsi, jamais d’arrêt. L’immortelle matière
Un seul instant encor n’a pu se reposer.
La Nature ne fait, patiente ouvrière,
Que dissoudre et recomposer.Tout se métamorphose entre ses mains actives ;
Partout le mouvement incessant et divers,
Dans le cercle éternel des formes fugitives,
Agitant l’immense univers.Nice, 1871
Louise Ackermann, Poésies Philosophiques
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les mots doux [T]
Poetry✈︎Recueil de poèmes ✈︎ poésies ✈︎Paroles ✈︎citation Merci à @byeoljjo pour la couverture