Mikey x OC Bonten

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Cross my heart and hope to die

Cela devait faire une semaine que Mikey n'avait pas eu de nouvelles d'Akira. Elle ne répondait ni à ses appels, ni à ses messages.

Le blanc n'était pas parti chez elle, ou à son travail, il souhaitait qu'elle prenne son temps.

Mais la situation commençait à lui peser. Et ça, au Bonten, tout le monde l'avait remarqué.

Ils avaient rarement vu leur chef aussi tendu et désagréable. Il était très froid d'habitude et effrayant, mais la c'était un autre niveau.

Les frères Haitani commençaient presque à regretter le comportement de leur sœur, et elle n'avait pas voulu les mettre au courant de l'incident, c'est pour cela qu'ils étaient dans cet état d'esprit.

Toutefois, Akira avait repris du poil de la bête, elle avait remis ses idées en place. Et elle se préparait mentalement à devoir faire face à ce genre d'expérience encore une fois.

Elle ne laissait pas tomber le chef de gang simplement parce qu'il était la clé de sa réussite.

Mais si ça ne tenait qu'à elle, elle l'aurait déjà quitté depuis bien longtemps sachant qu'elle n'avait aucun intérêt amoureux pour lui.

Elle ne baissait pas les bras, elle voulait arnaquer le Bonten, et elle comptait arriver à ses fins.

Alors en pleine réunion, Mikey bouillonne de colère quand il voit qu'un de ses hommes qui n'est pas un cadre les interrompt.

- Je croyais avoir été clair sur le fait de ne pas être dérangé pendant les réunions. Dit-il en sortant son arme.

Personne autour de la table n'ose le contredire, ils savent tous autant les uns que les autres, que l'homme a creusé sa propre tombe.

- Qu'est ce que tu peux être de mauvaise humeur Mikey...

Le chef de gang baisse aussitôt son pistolet en voyant Akira rentrer dans la salle, avec un air ennuyée.

- C'est moi qui lui ai dit de venir te chercher vu que tu prenais trop de temps. Poursuit-elle.

- Laissez nous. Ordonne-t-il.

En moins de temps qu'il n'en faut, la salle de réunion était vide, il n'y avait plus que Akira, et Mikey.

- J'ai rompu avec mon fiancé. Annonce la brune.

Le blanc relève les yeux avec stupeur, il s'attendait à ce qu'elle lui dise qu'elle ne voulait plus le revoir, qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui. Mais c'était bien tout le contraire.

- P-pourquoi ? Demande-t-il surpris.

- Comment ça pourquoi ? Parce que tu me l'as demandé ?

Il souffle rassuré, et la prend dans ses bras, la surprenant à son tour.

- J'ai cru que t'allais me quitter.

- Tu as encore du travail à faire ? Demande-t-elle pour éviter le sujet.

- Un peu, mais si tu veux je peux laisser-