𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟕

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Le silence n'était pas total. Les pleurs de Ji-min se faisaient entendre. Hyo-rung et On-jo la réconfortaient.

Je restai à côté de Nam-ra, discutant avec elle très calmement. On donnait nos avis sur différents groupes, artistes et leurs sons, principalement. Un moyen comme un autre de nous faire changer les idées, malgré la situation actuelle.

À un moment, je vis Ji-min repousser la main de son amie et se lever. Nam-ra et moi la regardions faire, jusqu'à ce qu'elle grimpa à la chaise à côté de la fenêtre.

On-jo : Ji-min !
Woo-jin : Arrêtez-la !
Joon-yeong : Tu fais quoi ?
Ji-min : Lâchez-moi ! Je veux mourir ! Laisse-moi tranquille !

Juste à temps, ils réussirent à la redescendre malgré ses nombreuses plaintes. Je n'avais même pas eu à réagir, les autres ont été plus rapides. Elle se débattait encore jusqu'à rencontrer le sol.

Ji-min : Mes parents sont morts. Je suis censée faire quoi toute seule ?

Le deuil n'était qu'un nom superficiel donné au temps que l'on passait sans la personne qui nous manquait. On-jo partit avec elle dans la salle d'enregistrement, voulant lui adresser quelques mots.

Soudain, un bruit strident nous vint aux oreilles. Il provenait des enceintes. Une seconde. Si les zombies sont attirés par le son, alors peut-être que... Je regardais Nam-ra, qui hochait la tête en répondant à mon regard. Nous partîmes dans la salle d'enregistrement.

Nam-ra : Ji-min. Excuse-nous, une seconde.

Elle alla près du micro et appuya sur le bouton pour l'éteindre puis le rallumer. Le son strident réapparut. Le reste du groupe nous rejoignait en se bouchant le nez.

Dae-su : Vous ne sentez rien ? Ça pue.
Woo-jin : Respire par la bouche.
On-jo : qu'est-ce que vous faites ?
— On a une idée pour sortir d'ici.



☆☆☆



Nam-ra s'était munie du tableau et d'un feutre pour leur expliquer le plan qui consistait à mettre du le musique aux enceintes du côté gauche du bâtiment, pour laisser le côté droit de libre. Ainsi, on montera les escaliers de droite puis rejoindra Cheong-san deux étages plus haut. Le but était quand même d'atteindre le toit pour que les hélicoptères nous voient. Nous avions pris un CD au hasard puis l'avons joué comme prévu sur les enceintes voulues. Il fallait maintenant décidé de qui parlerait au micro.

Joon-yeong : Qui veut le faire ?
Dae-su : Je l'ai jamais fait.
— Pas besoin de savoir le faire.
Dae-su : Je le fais. Test micro. Un, deux. Un, deux. Cheong-san, tu es là ?
— Qu'est-ce que tu fais ? Sois sérieux. Cheong-san, tu nous entends ? C'est Sun-hi. On arrive, ne bouge pas. Compris ?
Su-hyeok : Je sais ce que tu vas dire, mais on ne peut pas t'entendre d'ici. Alors ne bouge pas. Attends-nous. Je t'interdis de bouger, compris ? On arrive.
Dae-su : Partons d'ici. L'odeur de merde me donne envie de vomir.
— C'est la tienne.
Dae-su : Il n'y a pas que la mienne.
— Si.
Dae-su : Vraiment ?
— Oui. Bon. Cheong-san.

Je me rapprochai du micro.

— Reste où tu es. Pour une fois, écoute, s'il te plaît. Ne fais pas le crétin.
Su-hyeok : Tu l'insultes sans même voir ce qu'il fait ?
— C'est sûr qu'il a voulu sortir. On devrait y aller avant qu'il ne nous inquiète davantage.

On quitta la salle d'enregistrement, puis Nam-ra activa les enceintes. On n'entendait le son de méditation seulement du côté gauche du lycée et dans la cours. On voyait à la porte tous les zombies aller à gauche. Le plan marchait !

𝗔𝗹𝗹 𝗼𝗳 𝘂𝘀 𝗮𝗿𝗲 𝗱𝗲𝗮𝗱 | 𝘊𝘩𝘦𝘰𝘯𝘨-𝘴𝘢𝘯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant