Elena

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J'ouvre un oeil et constate que le bruit désagréable qui résonne depuis 10 minutes est enfaite mon reveil .
J'ouvre mes yeux et je vois qu'il est 7h45 et le métro que je dois prendre est dans exactement 18 minutes.
Je vais etre en retard ! !!
Je saute de mon lit enfile un jeans et une chemise, me brosse les dents et sors de chez moi en emportant ma brosse a cheveux et un peu de maquillage pour que je finisse dans le metro.
Je cours jusqu'à celui ci et constate qu'il n'est pas encore arrivé .
Mais en un instants je me retrouve plaquer contre le mur sur lequel j'etais appuyez et sens qu'on me vole mon sac et l'individu par en courant .
Tant mieux pour lui il pourra se maquiller pour cacher sa grosse tete de plouc.
Vraiment je ne comprendrais jamais l'intérêt.
Le metro gronde sous mes pieds donc je m'avance vers celui ci toujours sous le choque de l'agression que je viens de subir.
Je rentre dedans et m'installe à la seule place restante, mais comment se fait il qu'a 8h10 il y ailles deja autant de monde dans le metro.
Je m'assois et je vois en face de moi un homme d'une quarantaine d'années tatouer jusqu'au coup mais cela ce voit qu'il a toujours 20 ans dans sa tête.
Mais celui ci me regarde avec insistance, ce qui me gêne beaucoup.
A l'arret suivant, une personne âgé demande à cet homme si il pourrait lui céder sa place, mais celui ci repond d'un non catégorique ce qui me choque.
Alors je me leve ne manquants pas de lui jeter un regard noir en lui disant
- Non mais c'est quoi ça ?! Comment pouvez vous etres si cruel imaginez votre mère a la place de cette pauvre dame oseriez vous refuser ?!
Celui ci me regarde de travers tous en me disant
- Est ce que cette vieille peau est ma mère ?! Non alors ne me parlez pas sur ce ton vous ne savez pas a qui vous vous adressez !!!
- Si je le sais je m'adresse a un vieux con impoli.
Il se lève mais a ce moment la les portes du metro s'ouvre et c'est mon arret donc je descends en cédant ma place a cette pauvre dame .
Je sors du métro, la lumière du jour m'éblouis.
Tranquillement, je me balade dans Tijuana, il fait grand soleil.
J'entends des personnes faire du bruit au loin derrière moi.
- Regardez, c'est lui !
- Non c'est impossible !?
Je ne comprends pas ce qui se passe alors je me retourne et je vois le type du métro qui me suit.
Je fais semblant de ne pas le regarder pour que ça passe inaperçu.
Je regarde ma montre toujours avec l'autre derrière moi, il est 9h30.
À 300 mètres d'ici dans la prochaine rue, il y a un petit snack sympa ou je pourrais aller manger mon déjeuner comme je n'ai pas su le prendre chez moi.
Je relooke une dernière fois derrière moi et je vois quoi !
Le mec bizarre me suit encore, il ne me lâche plus du tout.
Je commence un peu à paniquer.
Je prends la décision de courir jusqu'à ma destination pour enfin le fuir.
Il commence à me rattraper mais presque arrivé au snack, il s'arrête et fait demi-tour.
J'entre dans le mini restaurant essouffler comme jamais, toute les personnes me regardent.
Je m'installe à une table au fin fond de la pièce dans un coin.
Un des serveurs vient prendre ma commande :
- Bonjour, que puis-je pour vous.
- Bonjour, euh... mettez moi des beignets aux chocolats s'il vous plaît.
- Une boisson ?
- Oui un jus d'orange si vous voulez bien.
- Okay tout est noté, cela fera un total de 8,70€ s'il vous plaît.
Je lui donne le compte juste et il part remettre la commande aux cuisiniers.
Mon déjeuner arrive et je le dévore car il faut encore que je trouve le restaurant dans lequel j'ai postulé.
Le plat était délicieux !
Ça change de la vieille cantine de l'hôtel pourri.
Je sors du petit restaurant et marche dans la rue qui mène à mon nouveau job.
À cause des événements passés, je suis sur mes gardes.
Je regarde à gauche, à droite, derrière moi bref j'examine tout.
Et je repense à ces gens qui sont choqué devant le gars qui me suit.
Pourquoi étaient ils dans un tel état !
Bon, je vais essayer de ne plus y réfléchir.
Il reste encore un peu de marche avant d'être au restaurant où je vais signé mon contrat.
Quand soudain... j'entends une personne m'interpeller.
- Alors, t'as cru que tu allais t'en sortir aussi facilement. C'est fascinant comme les personnes en ton genre sont si naïfs !
- Qui vous permet de dire ça.
En disant cette phrase, je me tourne et c'est de nouveau le type qui m'a coursé  juste avant.
Alors je décide de prendre la manière la plus efficace pour m'en sortir vivante, courir.
Car c'est sur que quand on est face à un mec de 120 kilos, on sais qu'on va finir en pâté pour chat.
Je fais le sprint de ma vie pour ne pas qu'il me rattrape.
Un peu plus loin je bouscule un homme, je tombe par terre à ses pieds.

Pdv : l'inconnu

Qu'est-ce qu'elle fout celle là à me foncé dedans ? Elle a un problème ?
Elle est déjà moche comme ça ! Elle veut des lunettes en plus ?

Je me relève aussi vite que je peux et continue de courir.
Depuis que j'ai bousculer la personne, je n'entends plus cavaler à mon dos.
J'ai l'impression que l'inconnu était en colère, il avait une odeur de joint.
Vu sa tête et son haleine, ça ne m'étonnerais pas que ce soit un drogué.
Je suis rassuré, maintenant je peux marcher à mon aise.
Quelques minutes plus tard, j'arrive enfin au bar ou je vais signé mon contrat.
Je pousse la porte d'entrée mais elle ne s'ouvre pas.
Derrière celle ci, il y a deux hommes qui me regarde et qui rigole de moi.
Je me demande quoi.
- Il faut tirer grosse conne ! Crie l'une des deux personnes.
- Ouais imbécile ! Surgit l'autre.
Moi qui n'ose rien dire, je fais comme si je n'ai rien entendue.
Je tire alors la porte et l'homme qui m'a traité de grosse conne se dirige vers moi.
- Alors ça va ? Pas très maline la brunette ! Moi c'est Igor, le patron de ce bar.
- Enchanté, merci pour le bel accueil ! Moi je m'appelle Elena. Donc si la petite brunette à bien compris vous êtes mon patron.
Je lève mes yeux aux ciel.
- Tu as du tempérament... et j'aime ça.
Il me regarde d'un air pervers pendant quelques minutes, le silence règne.
Au bout de 3 minutes le malaise c'est arrêté.
Il m'attrape par le bras et m'emmène près de son ami qui attendait derrière lui.
- Attends j'arrive j'ai quelque chose à faire. Je te laisse avec Maryc, tu peux lui parler il ne mord pas.
Igor s'éloigne en disant cette phrase.
Maintenant je suis seule avec son ami.

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