D'amour, de haine ou d'amitié ?

Chapter VI

Maël Moretti

A peine sorti de la voiture pour aller au lycée, mon meilleur ami Tom me rejoint et vient m'attraper par le cou pour me dire bonjour, comme il a l'habitude de faire, idiota (idiot)
il m'entraîne ensuite a l'intérieur du lycée.

Il avait l'air très content, même un peu trop à mon goût. Pour moi c'était une journée comme une autre, une autre journée ou plusieurs filles seront collées à moi, pensant qu'elles m'intéressent.

Tout en marchant nous parlons de notre semaine, de nos aventures des derniers jours.

« Alors avec Lily ? Sa se passe comment ? » me demande Tom
Légèrement désintéressé je lui répond : « Ce n'était qu'un coup d'un soir et tu le sais bien, elle m'a cassé les pieds par la suite en me demandant quand on allait recommencer notre partie de jambes en l'air. »
« Ahah, Et je pari que tu l'a bien envoyé chier » Il ne me connait que trop bien.
« Et oui, c'est une peste et en plus elle est sacrément nulle au lit, je suis sur que ta soeur est meilleure » dis-je en rigolant car je sais que ça l'énerve.

Tom fronça les sourcils.
II sait très bien que je ne toucherai jamais a sa sœur, enfin plus maintenant, puisque je l'ai déjà eu dans mon lit...

Nous continuons de marcher, toujours en se racontant nos vies, jusqu'à ce que l'on arrive devant ma salle d'italien. Je dis au revoir à mon meilleur ami et entre dans la salle.
Je savais déjà que j'allais m'ennuyer, puisque l'italien est ma langue natale, donc je la parle déjà.
Prêt à ne rien faire pendant ce cour et à me faire monter dessus par quelques filles ennuyantes, je pars directement en direction de ma chaise tout au fond de la classe.

A peine assis, je vis Charlie et Maëlys arriver dans ma direction.
« Oh puttana » pensai-je tout haut.
(oh putain)
Charlie vint se mettre sur mes genoux tandis que Maëlys se mettait derrière moi pour passer ses bras sur mon torse.
Je les laisse faire pour le moment car sans mentir je m'en fiche royalement d'elles.
Elles ne signifient bien sûr rien pour moi, ce ne sont rien que des coups d'un soir, comme toute les autres.

Les deux commence d'un coup à se disputer, alors je détourne la tête de ces idiotes et je remarque une fille que je n'avais jamais vu avant.
J'apprends par la suite que c'est une nouvelle dans le lycée, elle vient d'emménager à Paris. Je crois s'appelle Clara ? Non Carla ? Non plus. Merda (merde)
...
Kiara ! Voila elle s'appelle Kiara.
Je dois bien avouer qu'elle est... bonne. Voilà bien une chose que l'on peut pas lui enlever. Mais au-delà de ça elle est plutôt mignonne j'avoue.

En me re concentrant sur les deux filles je vois qu'elles se disputent toujours, le cours va commencer alors je les dégage grâce à un regard noir suivis d'une insulte en italien qu'elles ne comprennent pas. Tant mieux.

Une fois l'heure passée, Je vois Kiara diriger son appareil photo vers moi. Mais qu'est ce qu'elle fou? Croit-elle que je suis un mannequin ? Elle est super bizarre.

Je la fixe, je crois qu'elle m'a remarqué.
Elle voulait me prendre en photo, j'en suis maintenant sûr. Drôle de personnage cette fille, mais j'aimerais bien la voir en en action, au lit évidemment.

Je sors et voit que Tom m'attend à la sortie.
Devant nous je vois passer Kiara,
sans gêne, je la matte lorsqu'elle marche dans le couloir.
Évidemment lorsque Tom voit où mon regard se dirige, il ne se gêne pas lui non plus pour faire de même.

« Oh elle est trop belle, je ne l'ai jamais vu, une nouvelle j'imagine. Comment elle s'appelle ? » S'exclame Tom

« Mais à quoi il joue? » je me dis à moi même.

Je lui répond froidement, « Oui, elle est nouvelle. Elle s'appelle Kiara. »
« Parfait, je vais aller lui demander son numéro maintenant si tu permets » il dit en rigolant
Je dis tout bas, « Stronzo » (Connard)

Alors que Tom s'apprête à courir pour aller rattraper Kiara, je l'arrête et lui dis d'un ton clair et précis « Si tu la touche je te pète la gueule, elle est à moi à partir de maintenant. Je la veut et crois moi je l'aurai »

Je pars en furie en le laissant là, dans l'incompréhension.
Par précaution quelques mètres plus loin je me retourne pour regarder si il y est quand même allé. Heureusement pour lui je remarque que non, il avait intérêt.

Cette fille sera à moi.