Comme dans un reve ...

Soline

Point de vu d'Antoine :

Je suis assis à ma place dans le vestiaire entrain de secouer ma jambe dans le stress. J'entends la musique de David Guetta qui résonne dans tout le stade. Je stress car ce soir nous sommes à la maison, nous sommes en France et notre pays est derrière nous. La porte s'ouvre sur Didier et Guy. Les deux nous regardent.

« Didier : J'ai connu ça ! Cette peur qui retourne le bide. Mais vous êtes au dessus de vos craintes. Quoi qu'il arrive nous sommes tous dans le même bateau. A mes yeux vous êtes mes goss donc avant tout en plus de vouloir gagner amusez vous ! »

On l'applaudis et on part s'installer en rang pour rentrer sur le stade. Une petite main se glisse dans la mienne. Un p'tit gars entrain de me regarder comme moi j'ai regardé Didier Deschamps quand il a signé mon maillot alors que je n'avais que 9 ans. Je lui fais un clin d'œil et la musique démarre. Nous avançons tous le visage grave. Je n'ai pas regardé une seule fois les joueurs de la Roumanie.

On s'installe face à La Tribune, l'hymne de notre adversaire ce fait entendre. Dans le stade il y a pas mal de supporter pour eux. Alors que le silence reviens et que le speaker annonce l'hymne de la France. Je trouve papa, maman, Théo et Maud dans La Tribune avec à côté Erika. Je souffle de soulagement ils sont là !

« Allons ! Enfants de la Patrie !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes

Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur...
Abreuve nos sillons ! »

Le stade entier a chanté avec nous, j'ai même les frissons et les larmes aux yeux quand je tourne la tête je vois que mes coéquipiers sont pareil. Nous sommes de grand deconneur mais là nous sommes en compétition et rien nous sortira de ça ...

Fin du match :

Match dur, nous avons gagné 2 a 1. Pas énorme pour une équipe sois disante imbattable. Didier fais les 100 pas dans le vestiaire.

« Didier : Je sais que j'ai dis avant tout faut s'amuser mais là vous avez fais quoi ! On était entrain de se faire un 1 partout avec vos conneries. Nous sommes chez nous les gars on doit rendre nos supporters fiers ! Alors je compte sur vous pour le prochain match. Comme vous êtes déjà douché vous avez le droit à 30 minutes avec vos famille ! On fait pour partir mais Antoine viens me voir ! J'arrive vers lui peu confiant Si encore une fois tu me fais de la merde comme ce soir ! Tu aura été sélectionné pour connaître les bancs de tout les stade ! »

Wah la baffe que je viens de me prendre via la parole de DD. Il a raison j'ai fais de la merde je ne suis pas fier de moi. Bien au contraire je n'étais pas dedans et si lui là vu alors tout le monde l'a vu ... je sort tête baissée et part rejoindre mon clan. Direct Erika remarque que je ne suis pas bien. Nous devions annoncer ce soir la grossesse au moins à nos familles proches mais je n'ai pas vraiment envie. Elle me prends dans ses bras et me soutiens elle le fait si bien à chaque fois. On se sépare et je vais prendre ma famille dans mes bras.

Nous sommes dans le bus, Érika mais laisse avec mes potes je suis heureux de savoir qu'elle me comprends. Je suis tout de même assis seul dans le bus. Je vais sur mon téléphone je regarde les commentaires sur le match ça va rien de méchant envers nous et surtout envers moi. Sur Instagram j'ai une notification qui attire mon œil. Je clique dessus et découvre un petit montage avec plusieurs photos je souris car ça remonte à moi petit et à maintenant. Je vais voir le profil de la personne et regarde ses photos. Une fille de 20 ans très fan des bleus et à en croire de moi. Je clique qui « suivre » et je continue de regarder ses photos. Elle est très jolie, je ne peux pas le nier. Je remarque que je m'attarde sur ses photos et que je zoom aussi. Je lâche mon téléphone et souffle. Je fais quoi là ? J'aime Erika alors pourquoi je viens de faire ca ...