Ce soir-là, on faisait la fête d'anniversaire d'une de mes amies dans le parc où l'on avait l'habitude d'aller. À un moment je ne me sentis pas très bien et je décidai de m'écarter du groupe.
Tout à coup j'entendis des cris de douleur un peu plus loin, j'étais pâle comme un mort, je m'approchai et aperçus un jeune homme à terre. Je distinguai avec effroi que je ne pouvais rien faire. Il était déjà mort ! Mort !
Mon sang ne fit qu'un tour.
Et là le corps disparut sous mes propres yeux.
Mes jambes étaient toutes tremblantes, mon cœur battait la chamade, j'avais la chair de poule et mon front était rempli de sueur.Je courus retrouver mes amies pour leur raconter ce que j'avais vu mais personne ne me crut. Je rentrai chez moi perplexe et épouvanté.
Le lendemain, je retournai en cours blanc comme un linge et je passai une journée normale, même si l'image du pauvre homme me hantait.À la fin des cours, je rentrai chez moi par l'avenue principale, elle était bizarrement calme et déserte.
L'image de l'homme ne sortait toujours pas de ma tête. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite au moment où je sentis une présence se rapprocher de moi. Je la sentais, elle était bien là mais je ne pouvais pas la décrire, elle était indescriptible comme la peur.
Était-ce mon imagination ? un vent glacial vint parcourir mon dos.
Je me retournais mais il n'y avait personne, lorsque je tournai la tête pour continuer ma route le cadavre de la veille se tenait debout, là devant moi.
Il était amaigri on ne voyait pratiquement que ses os mais il était bien vivant ! Vivant !Il essaya de me sauter dessus et je l'esquivai de peu, il réessaya et réussit à me blesser légèrement.
Je m'enfuis, je courus, je courus, je courus et je rentrai enfin chez moi et m'enfermai à double tour.
Je pensai qu'il était parti, alors je rouvris la porte pour me convaincre que ce n'était que mon imagination.
Soudain il fonça sur la porte et réussit à entrer dans la maison.
Je courus dans ma chambre pour m'enfuir par la fenêtre, mais au dernier moment, je sentis une main sur mon épaule.Et là ce fut le trou noir, je ne me souvins plus de rien.
Je me réveillai à l'hôpital. Je regardais autour de moi et je vis mes affaires personnelles posées sur une chaise. Un médecin entra et me dit que j'avais quitté l'hôpital sans autorisation et que dorénavant je n'aurai plus le droit de sortir car je risquai de me blesser.En observant mon épaule, je vis une brûlure...