Jahyza « Amour impossible »

3.

JAHYZA

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- Saher : Donc si je comprend bien, si je ne dis pas de bêtises, tu viens d'affirmer aux Zaydîn qu'on était de retour à Al Jbaïl ?

Je pose mon regard sur mon père qui enchaîne sa troisième cigarette en l'espace d'une dizaine de minutes seulement. Il a le regard fermé et ne prend même pas la peine de me regarder.

Moi : Oui.

- Saher : Mais qu'est ce qui t'es passé par la tête ? Comment tu as pu être aussi irresponsable ?

Dit-il en haussant le ton.

Moi : Ça change rien qu'il soit au courant.

- Yassîn : Ça change tout justement.

Moi : Tu as peur de lui c'est ça ? Vous flippez de ces Zaydîn à la con ?

- Saher : ..

Moi : Vous avez peur qu'ils reviennent ici et qu'ils vous virent comme des mal propre ?

- Saher : Tu ne sais pas de quoi tu parle.

Moi : Je sais très bien de quoi je parle. J'étais peu être qu'une enfant mais moi aussi ils m'ont traité comme un animal, donc je sais de quoi je parle.

- Saher : ..

Moi : Vous en avez pas marre d'attendre ? D'attendre que votre dû vous soit rendu ?

- Saher : ..

Moi : Tirez avant de vous faire tirez dessus.

- Saher : ..

Moi : C'est pour toutes ses raison qu'ils ont réussis à gagner Al Jbaïl il y a vingt en haussant le ton, et c'est pour ces mêmes raisons qu'on va l'a perdre aujourd'hui.

- Yassîn : Il va te buter et on aura aucun héritier, c'est ça le problème, tu es fille unique je te rappelle.

Moi : Il ne me tuera pas.

- Saher : Qu'est ce qui te fais dire ça ?

Dit-il en riant nerveusement.
Je pense que s'il avait voulu me descendre il l'aurait fait il y a quelques heures quand je l'ai défié dans sa propre maison. Il m'aurait mît une balle en pleine tête, il aurait découpé mon corps en je ne sais combien de morceaux, et personne d'autant jamais retrouvé mon corps. Donc s'il ne l'a pas fait c'est pour une bonne raison. Je pense qu'il est prêt à se battre pour ses terres, tout comme moi. Il est prêt à livrer une guerre sans merci, et à se battre.