Textes en pagaille

Il m'aime, un peu , beaucoup...

Il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout...
Vous vous souvenez de ce jeu débile avec les pâquerettes que l'on faisait en primaire... Et bien me voilà à répéter ce mantra en boucle depuis...disons très longtemps...

Car oui, il occupe toutes mes pensées.
Oui je m'assomme de questions toute la journée.
Oui mon coeur palpite à chaque fois que je le vois.
Oui toutes les cellules de mon corps sont conscientes de sa présence dès qu'il est près de moi.
Oui il me tient éveillée jusqu'à 3 heure du matin.
Oui je me suis déjà imaginée lui tenir la main.

Vous avez tous deviné de quel syndrome je suis atteinte.
Ce syndrome dont on ne peut que difficilement se débarrasser, le syndrome de l'amour.
J'en ai lu des romans à l'eau de rose, je suis donc parfaitement au courant des symptômes trahissant ce syndrome. Mais dans tous les livres, le héro finit toujours avec l'héroïne de quelque manière qu'il soit.
Malheureusement, ces livres ont oubliés un cas de figure: l'amour non-partagé !

À mon sens, c'est celui là le plus cruel !! Car tu espères à chaque instant, à chaque sourire que ses sentiments ont changés.
L'implacable vérité revient au galop.
Il ne m'aime pas.

Je vous vois venir avec vos futiles consolations :
Il ne te l'a jamais dit en face...
Peut être qu'il ne connais pas tes sentiments, qu'il n'ose pas te l'avouer...
Comment vous l'expliquer... Je suis aussi discrète qu'un éléphant en tutu rose qui danse le tango au beau milieu d'un enterrement ( très morbide comme comparaison, non ? )

Enfin bref, tout ça pour vous dire qu'il avait toutes les cartes en main mais a décidé de les jeter, et moi avec...
Bon, arrêtons les plaidoiries qui ne servent à rien et attelons nous à une tâche utile :
Il m'aime, un peu, beaucoup...