MI DEMONIO

froid

Liam

Elle me manque...terriblement.

Ça fait si longtemps que je l'ai pas vu , et je ne la reverrais peut-être plus jamais.

Il l'a enlevée, c'est sûr.

Carl a enlevé ma meilleure amie, ma seule raison de vivre, et ça, je ne le supporterai pas.
Il l'a peut-être déjà tué..non, c'est impossible. Mais il en est capable.

Il faut que je la retrouve à tout prix. Sinon...non. Je vais le retrouver et tout rentrera dans l'ordre.

J'ai encore énormément mal à cause de la balle qu'il m'a mise, en plein dans le ventre, il vise bien en plus cet enculé.

Je vais tout faire pour trouver Ly avant qu'il lui fasse du mal...rien que de penser qu'il peut la toucher me brise le cœur.

♤ ♤ ♤

Mahely

Il enlève la sécurité, et tire.

Juste à côté de moi, dans l'arbre.

J'en reviens pas. Il ne m'a pas tué, mais pourquoi ?Quel est l'interêt qu'il me garde en vie ?

- Suis moi, me dit-il.

Je me lève et le suis sans broncher. Maintenant que je vois de quoi il est capable je préfère ne rien tenter...pour l'instant.

Je n'arrête pas de grelotter, je suis toujours autant trempé, il m'a jeté un verre d'eau dessus quand même, et on est en janvier donc il fait mega froid.

Après plusieurs minutes qui m'ont paru être une éternité, nous arrivons devant une incroyable maison, enfin, plutôt une putain de villa.

- Avance, me dit-il en me poussant pour que je sois devant lui.

Et encore une fois, je ne bronche pas.

On vient de rentrer. C'est encore plus beau à l'intérieur, c'est incroyablement décoré, les murs sont noirs, c'est sombre mais stylé.
La déco quant à elle, elle est principalement noire et or, c'est juste super jolie.

Ça m'étonne qu'un gros con comme lui puisse faire quelque chose d'aussi beau.

- T'as froid ?me demande-t-il.

- O...oui, beaucoup, bredouillais-je.

- Enlève tes vêtements alors, me répond-t-il naturellement.

- Pardon ?J'ai mal compris je crois, m'étonnais-je.

Il me tourne le dos et sot  une cigarette, il l'allume en m'ignorant complètement.

Sans que je m'y attende, il me prend le poignet (oui encore) et me tire au sous sol je crois.En tout cas, on descend des marches.

Une fois en bas, nous avançons dans un long couloir en béton. C'est trop moche ici.

Il sors une clef de sa poche et ouvre une porte.
Il me pousse à l'intérieur.

- Ça c'est ta nouvelle chambre pour les prochains mois beauté, me dit-il

Comment ça « chambre », il n'y a qu'un lit d'hôpital (oui vraiment) au centre de la pièce !
Et...pour les prochains mois..?

Waouh...cette annonce m'a fait l'effet d'un coup de couteau en plein cœur.

- Si tu voyais ta tête, t'es toute pâle, on dirait que t'as vu un fantôme, s'esclaffe mon kidnappeur.

C'est même pire que ça. Prochains mois ? Avec lui, enfermée ici ?
Je comprends plus rien, tous ces événements me dépassent.