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(Yo, histoire vraiment brouillon dans ma tête mais les idées sont là et puis je voulais proposer du nouveau contenue alors tada, bonne lecture)

{Repère chronologique : 4 janvier 2023}

Encore une fois, je descends ces mêmes escaliers que j'emprunte depuis maintenant quatre ans. Les escaliers que j'aime comparer à la descente vers l'enfer.

Drôle de comparaison vous allez me dire.

Tu te parles à toi même maintenant ?

Comment ça ?

Je sais pas tu dis « vous allez me dire » en mode tu vouvoies les gens dans ta tête ?

T'es dans ma tête toi non ?

Oui.

Bon alors ta gueule. Hum... reprenons.

Vous savez ce que ça fait de vivre dans mon monde ?

C'est vivre sans rien savoir, étant élevé dans une niaiserie, élevé par des femmes toutes plus différentes les unes que les autres, mais aucune d'entre elles n'étant ma mère.

Le bruit de mes talons frappant le contre le sol résonne dans ces escaliers pierre en spiral. Le froid agressant mes épaules dénudé, ainsi que mes jambes.

Mes mains elles, sont gelées, mais magnifiquement bien manucurée, d'un doux rose.

Des frisons me parcours tout le corps quand j'arrive dans ce couloir avec plein de porte sur le côté droit.

Je m'avance jusqu'à là numéro deux cent sept ou une femme m'attend.

- Je suis là.
Annonçais je.

- Ah enfin, elle lit ses papiers, ton client ce soir en est un très important.

- On est d'accord que c'est mon dernier boulot.

- Oui oui tout à fait. Après ça tu es libre.

Je pose alors ma main sur cette porte, sûrement pour la dernière fois de ma vie.

J'inspire une grande bouffée d'aire avant d'afficher un magnifique sourire et d'ouvrir cette porte.

L'homme tourne sa tête vers la porte me regardant de haut en bas, lui, il est déjà en peignoir allonger dans le lit magnifiquement dressé de draps rouge.

- Bonsoir monsieur.
Commençais je.

- Vient ma belle qu'on perde pas de temps.

Je me dirige vers lui en retirant mes talons.

Arrivant au bout du lit, je passe à quatre patte en lui écartant les jambes pour venir me tenir à califourchon au dessus de l'homme à la cicatrice sur son œil.

Il passe d'abord sa main dans mes cheveux en souriant d'un doux sourire.

- C'est quoi ton nom ma jolie ?

- J'ai pas de prénom.

Il me regarde alors bizarrement.

Mais le pire, c'est que c'est vrai, je n'ai pas de prénom.

- Tu as bien un petit nom ? Comment les gens t'appellent t'ils ?

- On m'a nommé Chika.

Il laisse sa main couler sur mon épaule.

- Tu m'a l'aire bien jeune, Chika.

- J'ai l'interdiction de vous dire mon âge monsieur.

Quiproquo [Kakucho x oc]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant