Quatre amis. Un groupe. Un accident. Leur histoire à raconter.
"BREAKING NEWS : Pete Strada, guitariste de Danse Macabre, hospitalisé suite à un accident de voiture. Est-ce la fin pour son groupe ?"
Cy. Cass. Pete. Hart. Ils sont quatre - ils l'ont...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Septembre 2007 - Avant la création de Danse Macabre, première année de lycée
À l'écoute ▶︎ Anarchy in the UK - Sex Pistols
★
Extrait d'une interview pour Alternate Press, n°56, octobre 2013
CY : Ce qui nous a tout de suite rassemblé, c'est la musique. Avant d'être amis, on était tous des férus de musique qui se sont retrouvés dans la même pièce d'une façon ou d'une autre. PETE : Parfois je me dis que ça paraît incroyable qu'on se soit tous rencontrés aussi facilement. C'est comme si ça avait été écrit, que l'univers a mis la musique sur notre chemin. Je sais pas. Enfin... Cy et Cass se connaissaient déjà, forcément, mais... CASS : Ben, en vrai, les seuls moments où je ne m'arrache pas les cheveux à cause de Cy, c'est quand on parle musique. Sans ça, je crois que notre père aurait dû s'interposer dans nos disputes beaucoup plus souvent. [rires] C'est comme ça depuis qu'on est tout petits. CY : J'avoue, ouais. HART : Quand on y pense, nous quatre, ça a été un coup de foudre. Un coup de foudre à travers nos instruments.
★★★
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
— Cy, je te jure que si tu restes une minute de plus dans cette salle de bain, je pars sans toi !
La porte coulissante s'ouvre avec fracas sur un Cy à moitié dans les vapes, écouteurs à fond dans les oreilles. Ils vont tellement fort que j'arrive à entendre distinctement la batterie de là où je me trouve, assise sur le sol près de notre meuble à chaussures.
— T'as vraiment passé vingt minutes devant le miroir pour te maquiller ?
— Quoi ? braille-t-il en tirant sur son fil d'écouteur pour me faire répéter.
Je lève les yeux au ciel.
— Je te l'aurais fait en deux secondes dans le bus, ton trait d'eyeliner.
— Guy-liner.
— Bien sûr.
Cy se dirige tranquillement vers la cuisine pour récupérer les restes de pita de la veille. Je soupire, le nez levé au ciel, puis attrape une de ses Doc Martens pour lui jeter dessus.
