Ma mère est morte.Voila la première annonce de la journée. La dernière personne qu'il me restait venait de mourir.Je n'avais plus de famille. J'avais reçu un coup de téléphone ce matin, pour me l'annoncer. Tout cela paraissait irréel. Et pourtant. Cet appel ne provenait pas d'un hôpital, non, non la police m'avait contacté. J'avais un pressentiment étrange. Je ne savais pas quoi penser. De nombreuses théories s'échafaudèrent dans ma tête, mais elles paraissaient toutes plus farfelues les unes que les autres.
Quelques jours plus tard :
Mon avion en provenance de Paris, direction Londres, venait d'atterrir. Je n'étais pas venu visiter cette belle ville, non, j'étais venue témoigner du décès de ma mère. Cette journée s'annonçait passionnante. J'avais donc rendez-vous à la morgue, avec quelques officiers de police, qui avaient des questions à me poser. En descendant de l'avion, je rallumais mon téléphone. J'avais des appels en absences, mais je ne connaissais pas les numéros. Je m'en occuperais plus tard pensais-je. Je passais la sécurité, récupérais mes bagages, et sortais de l'aéroport.Je respirais un grand coup d'air frais. Je repérais un taxi, et m'approchais. Je lui donnais l'adresse de l'hôtel dans lequel j'allais séjourner, et mis mes affaires dans le coffre de la voiture. Je montais dans la voiture, et nous roulâmes dans les rue de Londres. Je regardais derrière la vitre, les paysages se dessiner. Mon regard était vide, et je ne cessais de penser à ma mère. Lorsque la police m'avait appelé, quelques jours avant, je n'avais reçu aucune explication, aucune information. Je n'étais pas au courant de la situation. Ce que je savais c'est que ma mère était morte, mais dans quelle situation, pourquoi la police était-elle mêlée à cette histoire ? Ma mère n'avait rien d'une braqueuse de banque, d'une trafiquante, d'une tueuses à gage, elle travaillait simplement comme professeur de français dans un lycée londonien. Je ne voyais que deux possibilités. Ma mère s'était soit suicidée, soit elle avait été tuée. Alors que j'étais plongée dans mes pensées, le chauffeur m'avertit que nous étions arrivés. Je remerciais gracieusement le chauffeur, sortis du véhicule, et récupérais mes bagages.Mes bagages n'étaient pas très lourds, je n'avais pas pris beaucoup de vêtements, je ne voulais pas rester ici plus de temps que nécessaire. J'étais devant l'hôtel. Ce n'était pas un hôtel très luxueux, mais je n'en avais que pour quelques jours, cet hôtel suffirait amplement. Je me dirigeais vers la réception, posais mes bagages un instant, et donnais mon nom. La réceptionniste, une jeune femme d'une trentaine d'années me donna la clef, et m'indiqua le chemin. Je la remerciais, et allais chercher ma chambre. Je pris l'ascenseur, et descendit au sixième étage. Je parcourais le long couloir à la recherche de ma chambre. Le numéro était le 609. Je passais quelques portes, et finis par la trouver. La chambre 609. Je mis la clef dans la serrure, et tournais la poignée. J'entrais. La chambre n'était pas grande, devant moi se trouvait un petit salon, j'avançais, à droite il y avait une salle d'eau et en face, il y avait un lit. Je m'assis sur le lit,il n'était pas très confortable, mais pour le prix que je payais, c'était déjà très raisonnable. Je posais mon sac par terre. Je me laissais tomber, Je regardais le plafond un instant, puis fermais les yeux. Je restais quelques instants comme cela, puis mon téléphone sonna. Je récupérais mon téléphone qui se trouvait dans ma poche, et je répondis.
-Allô,
-Mademoiselle Thimps, police de Londres, agent Morisson à l'appareil, êtes-vous arrivée à Londres Mademoiselle ?
-Oui agent Morission, je viens d'arriver à mon hôtel. Que puis-je faire pour vous Agent ?
-Nous aimerions que vous veniez au poste pour vous poser quelques questions, si cela ne vous dérange pas.
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L'enquête de Victoria Thimps
Mystery / ThrillerVictoria Thimps, jeune étudiante en psychologie à Paris, vient d'apprendre le décès de sa mère. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Pour connaître la vérité sur sa mort, elle devra se battre, et faire face à ses démons.