femme trophée

chapitre 3

Quand Y/N est rentrée dans sa chambre, elle a décidé de lire un peux. Il lui restait environ une heure avant d'être attendue dans le salon principal. Là, elle essayait la robe de mariée qui avait été confectionnée pour elle. La robe de mariée était la seule partie que Y/N attendait avec impatience. Elle avait toujours aimé essayer de beaux vêtements. Quand elle était petite, elle avait rêvé du jour où elle essaierait sa robe de mariée.

Y/N, huit ans, avait hâte de se marier et de fonder sa propre famille. Y/N, dix-sept ans, savait mieux. Quand elle était petite, elle pensait que tous les couples mariés vivaient heureux pour toujours. Elle avait pensé que son futur mari serait un brave chevalier en armure étincelante qui la protégerait de tous les dangers du monde.

"Si seulement c'était vrai" pensa Y/N avec un sourire triste sur les lèvres.

Même si Y/N savait que son mariage ne serait pas comme dans les contes de fées, elle avait toujours hâte d'essayer la robe.

En attendant, elle s'assit dans un de ses grands fauteuils face aux grandes fenêtres. Des fenêtres, elle pouvait voir une grande partie de la forêt entourant le manoir. Elle vit une biche et son faon mordiller l'herbe encore verte. Y/N soupçonnait que c'était la même biche qui avait mangé toutes les pommes tombées il y a quelques mois. Le faon avait beaucoup grandi pendant l'été, remarqua Y/N.

Après avoir admiré le couple pendant un moment, elle a ramassé le livre qu'elle avait lu la nuit dernière. Elle ouvrit le lourd livre qu'elle avait laissé la veille. Elle fit courir ses doigts sur l'or sur les côtés de la page. Bella lui avait offert ce livre pour son dix-septième anniversaire. Y/N était extatique après avoir arraché l'emballage doré et vu un gros livre avec le titre "Petites femmes". Bella l'avait trouvé dans une librairie moldue une semaine avant l'anniversaire de Y/N. Elle avait pensé que Y/N serait fasciné par l'histoire intrigante.

Bien sûr, Bella avait complètement raison. A chaque instant libre dont disposait Y/N, elle s'asseyait dans son fauteuil et lisait quelques pages. • Bella me connaît si bien' murmura Y/N pour elle-même.

Quelques chapitres plus tard, Y/N leva les yeux vers la grande horloge victorienne accrochée à son mur.

11h54.

Elle plia soigneusement le coin supérieur de sa page avant de la reposer sur la petite table à côté du fauteuil.

Elle se baissa et remit ses chaussures avant de se diriger vers la porte. Elle ressentit une sensation étrange dans son corps qu'elle n'avait pas beaucoup ressentie ces derniers jours. Elle se sentait excitée. Essayer la robe lui faisait presque oublier l'occasion à laquelle elle la porterait.

Une fois qu'elle s'est arrêtée devant les portes du salon principal, elle a rencontré les yeux d'un autre elfe de maison. L'elfe la salua avec respect avant d'ouvrir les grandes portes. Une fois à l'intérieur de la salle gigantesque, elle vit Martha. Elle était debout.Elle se tenait à quelques mètres à côté d'une immense table et d'une demi-douzaine de chaises. Outre la table, il y avait un portant à vêtements en bois d'ébène. Elle pouvait presque voir la robe, mais Martha gênait.

Une fois que Martha s'est rapprochée de Y/N pour la saluer, Y/N a finalement pu voir toute la robe. Il était fait d'un magnifique tissu blanc et avait de petites roses brodées détaillées sur toute la jupe. La jupe était bouffante, mise pas assez bouffante pour la faire ressembler à une robe cupcake. Il avait plusieurs couches de tissus différents. Le corsage était sans manches et orné de milliers de diamants microscopiques. La robe valait probablement plus que ce qu'un homme ordinaire gagnerait de toute sa vie. Plus qu'il ne gagnerait en plusieurs vies d'ailleurs.

Y/N a été coupé d'admirer la robe que ma Martha lui a poliment adressée. Y/N n'avait jamais été proche de Martha, puisque Martha travaillait habituellement dans la blanchisserie, mais d'après ce qu'Y/N avait entendu dire, c'était une femme gentille. Y/N devinerait que Martha était en retard était une femme gentille. Y/N devinerait que Martha était dans la fin de la trentaine, puisqu'elle avait travaillé dans la maison aussi longtemps que Y/N pouvait s'en souvenir. Martha avait un visage rond et gentil, il était donc difficile de ne pas l'aimer.

« Bonjour Mme Black, êtes-vous prête à essayer votre robe ? » dit Marthe d'une voix douce.

"Oui bien sûr" répondit Y/n d'un ton un peu trop excité.

Les joues de Y/N sont rapidement devenues cramoisies suite à son explosion soudaine. Martha a poussé un petit rire avant de dire Tu as toujours eu un certain goût pour les vêtements, si je me souviens bien".

"Pour avoir travaillé dans la buanderie, je sais que tu possèdes plus de vêtements que n'importe qui d'autre dans la maison" dit Martha d'une voix douce et gloussante.

Martha se retourna alors et décrocha la magnifique robe de son cintre.

" Veuillez retirer votre robe et vos bas Mme Black. dit Martha d'une petite voix embarrassée." Tu peux les mettre sur la chaise là-bas", dit-elle en désignant une chaise à côté du portant à vêtements en ébène.

Y/N a ensuite passé la robe par-dessus sa tête pour ce qui semblait être la millionième fois ce jour-là. Elle s'assit sur la chaise la plus proche pour enlever ses bas noirs. Elle commençait à en avoir assez de se déshabiller et de se rhabiller tant de fois. Elle essaya de ne pas regarder Martha dans les yeux alors qu'elle se tenait là, presque complètement nue.

Martha fit alors signe à Y/N de se tenir au milieu de la pièce. Elle s'est ensuite approchée de Y/N et a soigneusement tiré les nombreuses couches de tissu sur la tête de Y/N. Y/n n'a rien pu voir d'autre que les différentes teintes de blanc pendant un bon moment avant que Martha ne parvienne finalement à tirer complètement la jupe sur la tête de Y/N.

Martha s'est ensuite déplacée Y / N afin qu'elle puisse lui faire face. Elle ajusta un peu le corsage avant de commencer à le lacer. Y/N a ressenti une sensation de serrement dans ses poumons, mais pas assez pour la fairel'impression qu'il était difficile de respirer.

Une fois le corsage enfin lacé, Y/N prit une profonde inspiration avant de se regarder dans le miroir.

Une larme silencieuse s'échappa du coin de son œil. Les émotions la frappèrent comme un train à pleine vitesse. Elle se sentait belle et elle adorait complètement la robe. Les différentes teintes de blanc la faisaient ressembler à une rose blanche fraîche. Les diamants scintillaient et ressemblaient à un millier de minuscules petites étoiles. La magnifique robe ne la rendait pas sombre en comparaison, mais elle accentuait plutôt ses traits déjà très beaux.

Malgré cela, Y/n se sentait aussi un peu triste. Se voir dans une robe de mariée rendait tout cela si réel. Avant, elle n'avait pas pleinement compris qu'elle serait une femme mariée dans quelques jours. Se voir dans la robe a fait que cette prise de conscience l'a durement touchée. Y/n était submergé par la nervosité. Avant, elle n'avait pensé qu'à la façon dont son mari pourrait la maltraiter. La robe de mariée girly lui a fait se demander si son mari l'aimerait. Approuverait-il

l'aimerais. L'approuverait-il ?, La trouverait-il belle ? Une partie d'elle voulait désespérément que Lucus Malefoy l'approuve. Elle voulait qu'il l'aime et la protège de tous les maux de ce monde.

Y/n se maudit silencieusement d'avoir pensé à de telles pensées. Lucius Malfoy l'ignorerait probablement complètement. Il ne l'a épousée que parce qu'il y était forcé. Si Y/N n'avait pas de chance, il la traiterait très mal. Lucius Malfoy n'était pas un homme gentil, et Y/n se maudit de penser qu'il l'était et de lui donner de l'espoir.

Tout d'un coup, Y/n ne savait plus quoi ressentir. Était-elle nerveuse ? Effrayé? Excité?

"Peut-être que ce ne sera pas si mal après tout" pensa Y/N avec un peu de chance.

Elle essuya la seule larme sur sa joue avant que Martha ne parvienne à la voir. Y/N voulait paraître fort. Son besoin de contrôler son environnement la rendait terrifiée à l'idée de montrer qu'elle avait peur.

Juste au moment où sa main quittait sa joue tachée de larmes, les lourdes portes d'acajou s'ouvrirent brusquement.

Y/N tourna rapidement la tête vers la porte pour voir qui était entré. Son pouls s'accéléra légèrement lorsqu'elle vit qui était entré. Elle savait que ce visiteur ne se contentait pas de passer pour dire un bonjour amical. Ils venaient toujours avec un message ou pour dire quelque chose de la plus haute importance.

Le bruit de talons lourds parvint à ses oreilles et Y/n prit une profonde inspiration.

Les yeux de Y/N rencontrèrent alors le regard perçant de sa mère, Druella Black.