Chapitre 5

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Après le coucher de soleil, on reste encore un peu sur la plage puis on part. Il me dit :

- On va dormir à l'hôtel.

Je le regarde bizarrement.
Il vois mon regard et comprend ce qui n'allait pas. Il se rattrape :

- Nan mais ne t'inquiètes pas ! Il doit avoir un canapé ou un matela pour moi.

- Ah... Oui ok.

C'est bizarre, j'étais comme, déçu. Arrivés à l'entrée de l'hôtel, qui a une vu sur la mer, je promène vite fait mes yeux sur les prix proposés par l'hôtel au comptoir et je faillis m'étouffer. Je me demande comment le garçon qui m'invite peut payer un tel hôtel de luxe. Il faudra que je pense à lui demander. Il fini par prendre une chambre spacieuse avec terrasse vu sur la mer, une cuisine, et un grand salon. Quand on arrive dans l'appartement ma mâchoire se décroche. C'est extrêmement luxueux. Matéo n'a pas l'air très impressionné, il a l'air habitué. On dépose le peu d'affaires qu'on avait, dont la casquette de Matéo, et on visite. Je ne peux m'empêcher de lui demander :

- Mais où tu trouves tout cet argent ?

Il détourne le regard et me répond rapidement :

- C'est mon frère il est chef d'entreprise...

- Ah ok ...

Je vois qu'il ne veut pas plus en parler. Je décide de pas l'embêter plus avec ça.
Je prends un verre d'eau et pars me préparer pour dormir.
Je me mets en pyjama et fais ma toilette. J'entre dans la chambre où j'allais dormir. Matéo dormira à côté, dans le salon, sur le matelas.
Je lis un livre pendant une demi-heure. Puis, je sors de ma chambre pour dire bonne nuit à Matéo. Il est sur son téléphone, assit sur son matelas et ne m'a pas entendu. Je décide de lui faire peur. Je m'approche doucement et je lui crie "bouh !" en l'attrapant par les épaules. Il sursaute à peine et me fait un grand sourire. Il me dit avec un ton un peu arrogant :

- Va falloir revoir ça ma belle !

Il a maintenant un sourire au coin. Je lève les yeux au ciel et lui dis en tournant les talons :

- Bref, je voulais te dire bonne nuit.

- Bonne nuit Bella. Me répond-il avec une voix sensuelle.

Je rougis mais heureusement il ne le voit pas puisque je suis de dos. J'entre dans ma chambre et m'endors.

Je me réveille en sursaut en plein milieu de la nuit à cause d'un cauchemar. J'ai rêvé être poursuivis par Maxime, qui voulais ma mort, puis, d'être tomber dans un trou sans fond. Je suis en sueur. J'ai encore cette impression de tomber. Je me lève et sors de ma chambre. Je vois Matéo en train de dormir paisiblement et je ne veux pas le déranger alors j'essaye de faire le moins de bruit possible. Je vais dans la cuisine et je me sers un verre d'eau. Je repars et en passant devant Matéo je ne peux m'empêcher de l'observer. Il a l'air si sage, si calme. Puis, au bout d'un moment, je décide de re-rentrer dans ma chambre et juste avant de refermer la porte coulissante j'entends un bougonnement étouffer. Je me retourne et vois Matéo, avec un oeil à moitié ouvert, qui me regarde. Je m'approche de lui et m'accroupis pour être à sa hauteur. Il me dit avec une voix ensoleillé :

- Tu arrives pas à dormir ?

- Ne t'inquiètes pas pour moi, dors.

- Viens là si tu veux, il y a de la place.

- Hum...

Je réfléchis et me dis que ce n'est pas très grave alors j'accepte. Il se décale pour me laisser une place sur le matelas et je me mets dos a lui. Je sens sa respiration dans mon cou. Il pose sa main sur ma taille et je frissonne légèrement. J'espère qu'il ne l'a pas remarquer. J'essaye de m'endormir et je finis par réussir. Le lendemain, je me réveille sans avoir fait de cauchemar. Matéo a bien dormi aussi. Il me fait un clin d'œil après m'avoir dit ça. Il m'exaspère.
On prend notre petit déjeuner plutôt silencieusement. Après avoir fini le petit-déjeuner, je pars faire une douche et ma toilette. Je me maquille légèrement et m'habille avec un T-shirt ample blanc et un short en jean. Puis ce fut au tour de Mateo de s'habiller et de faire sa toilette, et évidemment il mit sa casquette noir. Je ne comprends pas pourquoi il y tient autant. Je ne m'attarde pas plus sur ce détail. Je suis dans le canapé, sur mon téléphone, lorsque Matéo arrive et s'assoit lourdement à côté de moi. Il est vraiment collé à moi. Je détourne le regard de mon téléphone pour le fixer. Je finis par lui demander :

For your emerald eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant