Chapitre I

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9 mois avant...

J'ouvre les yeux, ce mal de tête incessant ne veut pas me lâcher et petit à petit, en tournant ma tête sur tour les côtés, je me rend compte que je suis dans un entrepôt. Mes poignets et chevilles sont liés, je me sens oppressé par ces murs blanc, cette odeur nauséabonde.

Mais putain qu'est-ce que je fous là ? Cette question tourne en boucle dans ma tête comme un incessant refrain. Soudain, j'entends un bruit qui ressemble à une porte qui s'ouvre. Je tourne ma tête vers la provenance du bruit et c'est avec effroi que je vois ce connard.

-Te voilà cariño...

Cette voix...putain Michael ne me lâchera jamais ? Après m'avoir pourchassé en apprenant ma mort, entre guillemets il était plus que remonté. Et deviner quel était ma surprise lorsque ses hommes sont venus à l'hôpital m'étrangler.

L'ironie du sort est que malgré tout le mal qu'il m'avait fait, je croyais qu'il était un homme bien. Naïve me direz vous et c'était le cas mais a trop me prendre pour une conne, il causera sa mort. Pétrifié de l'intérieur, je ne bouge plus attendant ma mort.

-On va s'amuser toi et moi.

Oh oh, cela ne présage rien de bon. Je ne gères plus rien du tout en ce moment et je sais que je peut compter que sur moi-même. Si je ne le fait pas, qui le fera pour moi, ceux que j'appelais mes amis ? Certainement pas. Je le vis attraper un couteau et avancer vers moi.

Me dominant de toute sa hauteur, il se baissa et je dois avouer qu'il est devenu moche et a perdu toute sa valeur. Ceci me fait rire intérieurement. Ma foi, la beauté est subjective comme l'on dit. Il en est la preuve d'ailleurs. Et dire qu'il avait des cheveux et était d'une vrai beauté fatale.

Mon masque impacible, ma peur ne se ressentait pas de l'extérieur mais je vous assures qu'elle était bien là, enfouie.

-Alors ma jolie, comme ça on pactise avec l'ennemi ?

-Pas du tout. À ton avis, si je suis la, c'est pour la décoration ? Ironisais-je.

-Toujours avec ton foutu répondant.

-On change pas les bases. J'affiche un sourire provocateur qui me valut une baffe. Je senti le goût du sang dans ma lèvre inférieure.

-Sale pute ! Tu croyais que je ne remarquerait pas ton amourette avec Khaled ???

Je me mettait à rire sous son imcompréhension. Sérieux amourette. Il ne sais rien passer entre Khaled et moi. C'etait un amour impossible et tot au tard je devrais renter donc a quoi bon. Oui j'etait tomber amoureuse de lui mais sans plus.

-Tu sais que le mot 'amourette' est démodé, voir même périmé ?

-LA FERME !!!!

-Roooh c'est bon pourquoi tu dois toujours crier putain ???

-RÉPONDS !!!

-QUOI MERDE ?

-Tu est tellement conne.
Ma gorge se noua.

-Tu n'a pas fait assez en m'envoyant en hôpital psychiatrique ??

-Tu aurais dû y rester plus longtemps comme ta mère !

-NE PARLES PAS D'ELLE CABRÓN !!

-Connasse.

Il me planta le couteau dans la cuisse. Putain fais chier si il ne m'a pas brisé un os je ne comprend pas. Aucun son ne sortie de ma bouche, aucune larme. Je vais le tuer ce chien de la casse. Heureusement que l'entraînement serre à quelque chose. Mais je ne pût m'empêcher de répliquer :

Consumed (Tome II) - [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant