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Devinez qui a repris ses bonnes vielles habitudes ? Il est 5h et c'est là que je juge bon d'écrire un chapitre. Bref  je pense qu'il faudrait me prendre mes appareils passer une certaine heure.

Maleynah










Ma mère me répétait souvent que la nuit était porteuse de mauvaises nouvelles. Que les démons attendaient qu'il fasse suffisamment sombre pour sortir de leur cachette et venir nous hantés. Parce qu'à ce momment ils nous étaient difficile, voir même impossible de nous cacher. Nous étions à leurs merci. Alors nous devons priez pour que le soleil se lève, qu'il apporte avec lui la douceur de la vie. Elle ajoutait que peu importe à quel point la vie pouvait se montrer dur et semer d'embûche, que peu importe le temps que ça prendrait, le soleil finirait toujours par éclairer notre vie.

Pour ma part, je pense que c'est une métaphore enjoliver pour faire garder espoir à ce qui n'en ont plus, ou qui comme moi pense que l'espoir est une illusion inventer par les puissants de ce monde fin d'assoir leur domination sur les plus démunis, leur miroitant une vie d'opulence s'ils acceptaient de se soumettre. L'espoir c'est une utopie, un peu comme la réssurection du seigneur ou la vie après la mort. Tout ceci ne sont que des choses inventés par l'homme afin de se raccrocher à quelque chose, de maintenir sa tête hors de l'eau ne serait-ce que le temps d'une inspiration.

L'espoir est un luxe que je ne peux plus m'offrir, un sentiment qui n'est réservé qu'à une certaine classe social dont je ne fait plus partie. Néanmoins, il y'a une seule chose en laquelle je me permet de garder espoir, la fin imminante de ma misérable existence.

- Qui...es-tu?

Ma  voix n'est plus qu'un bourdonnement à mes oreilles, je ne suis même pas certaine d'avoir prononcé cette phrase.

L'homme qui me tient compagnie dandine sa tête de gauche à droite, ne cachant absolument pas le dégout que je lui inspire.

- Tout dépend de qui le demande.

Il à l'air étrangement serein comparé à la multitude d'homme que j'ai déjà vue travailler pour le psychopathe. Comme si le fait d'être dans l'entre de la bête ne le dérangeait pas plus que ça. Il doit être haut placé dans le réseau pour garder son calme dans de telle situation.

- Qu'est-ce que tu as fait pour mériter ça ?

- Tout dépend d'à qui tu le demandes.

Je ne sais pas encore si je dois le classé dans la catégorie de mes bourreaux ou pas. Ce n'est pas parce qu'il tient en mains les clés de ma délivrance après l'altercation houleuse entre Luckah et son ami qu'il est forcément un allié.

J'ai bien compris que je n'avais pas d'allié ici et que je n'en aurais jamais, qu'il n'en a que faire de moi ou de ce qui m'arrive. Je n'appartient pas au réseau, c'est un confort auquel je n'ai pas droit. J'appartiens à ce monstre et uniquement à lui. Il a le droit de faire de moi ce qu'il désire et personne ne viendra s'y interposer.

Il remet les clés à leur place, dans le tiroir de la commode. Il revient ensuit face à moi, s'accroupit pour être à ma hauteur, toutefois  je ne lui accorde pas un regard. Ma tête me fait mal et je pense que je deviens borgne voir même aveugle. Je ne souhaite pas avoir pour dernière image la tête d'un parfait inconnue.

- C'est dommage que tu es à subir tout ça ma jolie.

Il s'en va me laissant seule, encore une fois. Je reste éveillé toute la nuit, la douleur agissante comme une drogue qui me maintient éveillé.

Je ressens une sensation opprésente, comme si la mort n'était pas loin, comme si elle m'observait tapis dans l'ombre, attendant le momment oppurtun pour frapper. Quoi qu'elle décide de faire je l'attendrai, inlassablement, comptant les jours qui me séparerons de sa douce étreinte.

















[I] M.A.R.C.E.L.U.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant