[I] M.A.R.C.E.L.U.S

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Je tenais à vous remerciez pour tous ces messages. J'ai vraiment passé une semaine merdique au possible, enfaite dès le vendredi c'était partie en couille et lire vos message m'a énormement touchée. Je suis désolée de ne pas y avoir répondu je n'avais pas la force de parler à qui que ce soit. Là ça commence à aller. Je me suis forcée autant que possible pour parfaire ce chapitre bien que je me doute que ce ne soit pas le cas alors je m'en excuse d'avance.

Et si un jour vous avez l'impression que plus personne ne vous aimes ou que vous vous sentez juste mal, souvenez vous que quelque part sur terre, il y'a cette fille derrière son écran qui VOUS AIME ET QUI TIENT A VOUS.

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Maleynah

Sans grande surprise, Dimitri à réussit à retirer la balle de ma cuisse. J'aurai préférer qu'il sectionne une veine entre deux fils de couture mais je pense que ce sera pour une prochaine fois.

Deux hypothèses s'offrent à moi, soit je suis chanceuse et donc le psychopathe me laisse savourer les joies de la convalescence en paix, veuillez notez l'ironie je vous prie, soit il fait ce dans quoi il excelle et je vais à nouveau devoir supporter une baby-sitter.

Un énorme bandage recouvre ma plaie, une nouvelle cicatrice à ajouté à mon palmarès déjà beaucoup trop impressionnant. Mon corps est une uvre d'art à la gloire de la folie de ce psychopathe. Je perçois distinctement l'attroupement qui s'est formé dans la court du manoirs , mon attelle limite malheureusement chacun de mes mouvements. Selon Dimitri si je me comporte bien et que je ne force pas trop sur ma jambe qui était déjà fragile avant de recevoir la balle, je pourrais la retirer dans une semaine.

Je déteste sentir le tissus rugueux de cet appareille contre ma peau, je suis prête à n'importe quoi pour à nouveau être un temps soit peu libre de mes mouvements et si pour ça il faut que je reste alité, je peux lui affirmer que je serais encore plus douée que la belle au bois dormant.

Je me suis encore permise un écart de conduite aujourd'hui, j'ai limpréssion que c'est plus fort que moi, j'ai ce besoin malsain de rébellion, de provocation. Ma psy à du mal à me cerner, elle dit que je suis la première suicidaire qui au lieu d'essayer de profiter de la vie préfère se frotter aux mauvaises personnes. Après des heures à cogiter sur la question j'ai compris que ce besoin de mourir est plus fort que tout, puisque j'ai promis à Ylarie de ne pas le faire, je tente désespérément de trouver cette personne qui n'en pouvant plus m'expédiera auprès du bonhomme tout la haut.

Le temps s'écoule lentement, comme les flots d'une rivière. Tandis que je dépérit seule et abandonnée de tous, j'entends du bruit, des pas qui se rapprochent de ma chambre, l'instant qui suit Paul est en face de moi.

Je pleure, de joie, de tristesse, de frustration. Une accumulation des différentes émotions par lesquelles le psychopathe me fait passer depuis que je suis "libre" qui s'extériorise à cette instant.

- C'est une bien étrange façon de souhaiter la bienvenue à quelqu'un.

Une rire entrecoupes mes sanglots. Il avance nonchalamment vers moi et lorsqu'il est enfin proche, je le serre dans mes bras, il est aussi surpris que moi, c'est la première fois que lui et moi avons ce type d'échange d'affection cependant, il répond à mon étreinte.

- Je vais bien Mia Bellah.

Il me laisse pleurer parce qu'il l'a compris, ce n'est pas le simple fait de le revoir en vie et en un seul morceau qui me met dans cet Etat.

- Je te laisse seule 24h et tu réussis à te prendre une balle, il ricane.

je me recouche sur le lit, passant rageusement une main sur mon visage. J'aurais presque envie de tuer le malheureux qui n'a pas été foutue de viser la tête. C'est pas compliquer à trouver, c'est suspendue au dessus des épaules.