Chapitre 8: L'orphelinat de l'espoir

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PDV KAYDEN :

Nous y étions enfin, la réserve indienne de Siksika. Autant dire que ce patelin n'avait rien à envier à mon ancienne demeure. Enfin, cela reste toujours MA demeure car c'était chez moi et elle l'est toujours, même si cet abruti de gamin a pu se l'accaparer. Le seul fait de penser à lui me mettait en rogne, mais ce n'était qu'une question de temps avant que je ne reprenne ce qu'il me revient de droit. 

Nous marchions parmi les débris des maisons de leur pathétique réserve. Des crèves la faim, voilà tout ce qu'ils étaient. Nul besoin de me présenter à eux, ils savaient tous parfaitement qui j'étais. Le seul fait de croiser mon regard suffisait à leur faire baisser la tête tels de fidèles toutous. Cependant, quelque uns de mes hommes ont bien dû se salir les mains afin que certains d'entre eux n'essayent de m'attaquer sans la moindre impudence.

Je n'en n'ai rien à faire de où je me trouve et à qui peut bien appartenir ces terres et tout ce qu'il y a ici, tout ce territoire et tout ce continent n'appartient exclusivement et uniquement qu'à moi. Nous avions déjà réduit en poussière cette bourgade avant de prendre en otage femmes et enfants tandis que certains hommes étaient restés en vie. Je pourrais très facilement les tuer d'un revers de la main, mais ils me seront sûrement utile à un moment ou à un autre.

Pour l'instant, la situation était sous contrôle. Quant à moi, je venais de m'approcher et de m'accroupir vers un vieux débris que deux de mes hommes tenaient fermement au niveau des poignets, les genoux à terre. Il aurait très certainement pu se transformer mais vu son âge il était certain qu'il ne pouvait plus se transformer depuis quelques années.

Kayden : Je vois que ton peuple est toujours aussi faiblards, n'est ce pas Sael ?

Moi qui pensait qu'il allait me répondre mais ce vieux schnock n'osait même pas me regarder droit dans les yeux. Il ne me fallut pas bien longtemps pour sortir de mes gongs avant de lui balancer mon pied dans la figure et qu'il ne se décide enfin à me regarder droit dans les yeux alors que je lui tins sa queue de cheval grisâtre en l'obligeant à me fixer.

Kayden : Je crois t'avoir posé une question il me semble.

Il me regardait avec des yeux noirs, avec un filet de sang qui coulait le long de son nez mais je n'en n'avais rien à faire. 

Sael : Que...que veux...tu...Kayden ?

Kayden : Je vois que tu comprends vite. Je veux tes hommes dans mes rangs. Je suis sur le point de constituer une armée.

Sael : Pourquoi donc ?

Kayden : Ça, ça ne te regarde pas. J'en ai besoin un point c'est tout. 

Sael : Alors...je refuse. Je ne te laisserais...aucuns des miens. Nous avions convenu que nous ne nous battions plus.

Kayden : Ça c'était avant que mon père ne règne, mais à présent c'est moi qui commande et tu vas faire ce que je te dis. Je suis l'Alpha Suprême !

Sael : Les rumeurs disaient pourtant que tu étais mort !

Kayden : Et bien tu vois bien que c'est faux, et que je suis plus vivant que jamais. Maintenant, tu vas m'obéir !

Sael : Jamais ! Tu vas devoir me tuer.

Alors il refusait de m'obéir ? Il osait me tenir tête à moi ? L'Alpha Suprême ? Très bien, si il ne veut pas se plier à mes ordres alors je vais devoir employer la manière forte.

Kayden : Bien, si tu ne veux pas coopérer alors je vais t'y forcer à ma manière. Amenez-la ! ordonnais-je à deux de mes hommes

Ces derniers suivirent les ordres de leur maître de emmenèrent de force une fille en la trainant à l'aide d'une chaine attaché autour du cou jusqu'aux pieds de Kayden. Il ne fallut pas longtemps pour Sael avant de reconnaître Enéry, sa petite fille. Ses membres commençaient déjà à trembler en voyant l'état dans lequel elle était. Mais si elle était là, où était donc sa propre fille Amara ? Kayden suivait depuis déjà un moment le regard du vieux avant qu'il n'appelle un autre de ses hommes qui lui donna quelque chose entre les mains et que Kayden ne le balance vers Sael qui poussa un cri déchirant.

Twilight TOME 3: La Guerre Suprême des LoupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant