Chapitre 3- Naruto

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Disclaimer: Naruto ne m'appartient pas.

Ma Thérapeute

On est jeudi et au lieu de traîner sur son canapé, il devrait vraiment  se rendre à la fac. C'est important qu'il se bouge un peu pour son avenir, lui dirait sa grand-mère.

En plus, il le sait. Il se le répète, "Huit minutes en métro jusqu'à la fac, c'est pas la mort."

Il est déjà dix heures passées d'un autre coté. Faudrait se poser la véritable bonne question "est-ce que ça vaut encore le coup d'y aller?" Les deux premières heures de cours sont déja passées.

Prendre une douche, se brosser les dents, s'habiller, grignoter au passage une barre de céréales sa grand-mère lui a gentiment ramenée la dernière fois qu'elle est allée faire les courses. Ça prendrait quoi ? Trente minutes, grand max ?

Mais il est fatigué. Tout le fatigue tellement. Il a aucunement envie de faire quoi que ce soit et préfère fixer le plafond afin de se perdre dans des pensées triviales.

Des pensées du genre: pourquoi la peinture de son plafond s'effrite alors qu'il ne la même pas touché. Est-ce que l'araignée du plafond risque de tomber dans sa bouche cette nuit, quand il dormira ?

Il doit y aller, il le sait. Il se cherche des excuses pour ne pas devoir sortir. Pas qu'il ait une grande envie de rester confiner chez lui, seul, mais ça reste toujours mieux que d'aller à la fac et de se sentir comme le plus con de sa promo'.

Ses amis, eux, sont suffisamment responsables et soucieux de leur avenir pour bouger leur cul. Il ne sont pas du genre à glander chez eux, comme lui. Mis à part Shikamaru peut-être. Mais ce gars est tellement intelligent qu'il  n'a même pas besoin de venir en cours pour avoir la meilleure note à un examen. Un luxe qu'il ne peut pas se permettre ...

Il se lève et s'étire un bon coup avant de chercher de quoi grignoter dans ses placards.

Il y trouve du Nesquik et ça lui rappelle son enfance. Il ne se souvient même plus quand est-ce qu'il a eu l'idée absurde d'en acheter. Peut-être que c'est sa grand-mère qui a voulu faire plaisir au petit gosse qu'elle continue à voir à travers lui. Il en buvait tous les matins, mais ce temps est révolue.

De toute manière, il n'a pas de lait et il a trop la flemme de sortir juste pour se faire un cacao qui n'aura finalement que le goût de sucre et de nostalgie amer.

Il claque la porte de son frigo, puis se jette à nouveau sur son canapé.

Il aimerait bien appeler Hinata. 

Savoir comment elle va depuis hier alors, qu'en soit, c'est ridicule parce qu'elle lui répondrait comme d'habitude qu'elle va bien. Il ne ferait que lui faire peur en l'appelant. Elle se demanderait certainement si quelque chose s'était passé, s'il ressent le besoin de lui parler...

Alors que non, il n'a qu'envie d'entendre sa jolie voix, de l'entendre rire à une de ses blagues nulles et puis voilà. Il ne demande pas grand-chose et finalement même lui doit s'avouer que si: C'est une grande chose.

Elle n'est pas à son service h24, et n'est pas sa pote, sa copine ou quoi que ce soit de similaire. Elle est sa thérapeute et puis c'est tout.

Elle a de toute manière certainement un patient à cette heure-là. Parce qu'Hinata n'est pas du style à lâcher ses patients juste parce qu'elle est fatiguée. Elle est responsable et adulte. Pas comme lui.

Il ne peut pas simplement prendre son téléphone et taper son numéro. Il ne l'appelle généralement que quand il merde, donc ce serait louche si aujourd'hui était différent.

Ma ThérapeuteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant