Je replonge, une fois de plus.
Je n'arrive pas à gérer, une fois de plus.
Je me fais du mal, une fois de plus.
Je joue avec la mort, une fois de plus.Les démons du passé ressurgissent,
Tu sais, ce qu'on pensait avoir enfoui à jamais,
Avoir enfin réussi à s'en débarrasser,
Alors qu'en fait, ils sont restés ici ?Ouais, j'te parle de ceux qui te laissent moisir,
Toute la journée, la boule au ventre,
La respiration lourde, le cœur en miette,
Ceux que tu croyais guéris mais qui te font encore souffrir.Jcrois bien que c'est ça la problème,
On aura beau faire tout ce qu'on veux,
Et même en essayant de notre mieux,
Il n'y a aucun remède.On ne sait pas soigner la souffrance,
On ne sait pas apaiser les esprits,
Au fond de moi même, je crois bien que je pense
Que je ne peux pas rester ici en vie.Je repense à toutes ces fois il m'a humilié,
La tête tous l'eau glacée, ou bien dans les wc. ,
M'empêchant de respirer, m'empêchant de penser,
Et me menaçant, si j'osais le répéter.Je repense à toutes ces fois où il m'a étranglé,
Me laissant seul au sol, en train de suffoquer,
Puis les coups de bambous, les coups de ceinture,
Et ce n'était même pas ça le plus dur.Tu sais, cette fameuse année,
Où rien que d'y penser me fait trembler,
Celle où il a prit le peu qu'il me restait,
Celle où j'aurais préféré finir tué.C'est dur d'y penser, c'est dur d'en parler,
Ce n'est qu'à peine plus facile de l'écrire,
Alors que mes yeux sont en train de couler,
Je m'apprête à raconter le pire.Un soir d'été, qui aurait dû être doux,
Est désormais mon plus grand dégoût,
Découvrir que cet homme, qui aurait dû m'élever,
Est le responsable de ces événements passés.C'était rapide, ou pendant des heures,
Je peux encore sentir son odeur,
Son dégoût envers les homosexuels
M'a laissé de grosses séquelles.Moi apeuré, lui excité,
C'est sans douceur qu'il m'a pénétré.
Envolé ma virginité,
Envolée toute once de respect.J'étais sale, répugnant,
Mais c'était loin d'être terminé,
Je savais pas ce qu'il m'attendait,
Mais ça s'annonçait bien effrayant.J'aurais du fuir, à tout jamais,
Mais j'y suis retourné.
J'aurais pas dû, je le savais,
Je ne pensais pas que l'espoir pourrait m'achever.Jour de Noël, jour des enfers,
Ou plutôt, marqué au fer.
La trace du fer à repasser,
Sur ma peau, inscrit à jamais.Mes poignets, au lit attachés
En sont encore fragilisés,
Ma bouche qu'il avait bâillonnée,
Ne sais plus aussi bien parler.5 jours pendant lesquels ça a duré,
5 jours où je n'ai pas pu m'échapper ,
5 jours où à sa guise il me violait,
5 jours où plusieurs fois, j'ai cru crever.J'aurais préféré ne jamais naître,
Que vivre à jamais avec ce mal être.
Dont je ne peux me débarrasser,
Qu'en partant pour l'éternité.
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Des mots pour soigner mes maux.
PoetryIci, je publierai tous les textes que j'écris. Je m'excuse par avances pour les fautes d'orthographe, bien que j'essaie d'y faire un maximum attention. Pas de rythme de publication, c'est un peu comme je veux.