Mon Ange

chapitre 4

- Ne t'endors pas, on vient à peine de commencer, mon ange.

Quoi ?

- Maître... pitié... je suis épuisée...

- Et alors ?

- Je ne peux plus tenir maître, faisons le plus tard s'il-

- Tu oses me donner un ordre là ?

- Quoi ? Non pas du tout... comment oserais-je ?

- Tu me traite de menteur, qui plus est ?

J'allais répliquer mais à quoi bon ? Il a déjà gagné le débat, je n'ai pas mon mot à dire.

- Voyons voir, tu viens de commettre 5 fautes là non ? Je ne comptais pas vraiment te punir au début mais tu viens de me convaincre du contraire, je dois te rappeler ta place.

- 5 fautes ?

- les deux premières du début, additionnées aux faits que tu as osé me donner un ordre, que tu m'as accusé de menteur et surtout, que tu as eu la folie de désobéir à l'une des règles les plus importantes tu m'appartient Estelle, et par la même occasion ta voix m'appartient, aurais-tu oublié qu'il y a des gardes derrière la porte quand tu as osé jouir à haute voix.

Oh non j'avais complètement oublié dans l'euphorie du moment, j'ai plusieurs règles à respecter, mais l'une des principales d'entre elles et que seul maître Aaron a le droit d'entendre ma voix.

- Enfin bon tu auras leur mort sur la conscience.

- Maître s'il vous plaît ne faites pas ça !

Bien sûr c'est une métaphore, tout comme au paradis, on ne peut pas mourir en enfer, le principe même de ces endroits et d'accueillir des âmes d'humains décédés, mais ici quand on parle de mourir, on parle de quelque chose de bien pire, la personne, tout son être disparaît, dans le néant, on détruit l'âme même d'une personne quand on dit la tuer en enfer.

- Tu les défend ?

- C'est ma faute, punissez moi à leurs place s'il vous plaît.

Un sourire sadique apparaît sur ses lèvres, probablement pense-t-il à des idées de punition.

- Bien, fit-il en me posant sur le lit et en se levant, écarte les jambes.

J'obéis le visage baisser, les jambes écartées au bord du lit.

Il revient quelques minutes plus tard et s'assoit comme tout à l'heure, le dos contre la tête de lit, les jambes allongées devant lui.

- Retire ta culotte.

Je l'enlève en craignant le pire alors qu'il me fait signe de revenir m'asseoir sur son bassin, ce que je fais directement.

Il pose une mains sur ma cuisse et la remonte jusqu'au tissu de ma courte robe de nuit.

- Qu'est-ce que vous faites...

Un gémissement m'échappe lorsque ses doigts viennent effleuré la peau nu de mon intimité.

- C'est encore mouillé, constate-t-il.

Soudain il attrape ma main et vient la poser là où il avait placé la sienne plus tôt.

- Touche toi, ordonne-t-il.