Le départ

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Cela fait plusieurs mois maintenant que je reste de nouveau enfermé dans ma chambre, les disputes deviennent de plus en plus fréquente avec "ma famille". J'ai à présent 15ans, je vais pas te mentir en disant que j'aurais voulu au moins qu'ils se souviennent de mon anniversaire le mois derniers. C'est Feil et Thomas qui ont proposé une journée au parc pour moi, ils ont même apporté un gâteau, un peu cramé d'ailleurs. Ils sont pas très doué en cuisines mais ils sont gentils. 


- Nova ! Descend on doit te parler. 


Ca pue, je vais encore me faire enguirlander. 

Etrangement, mon pressentiment était juste et à la fois ce n'était pas la seule chose. Ils étaient tous là en bas des escaliers à m'attendre avec des papiers dans les mains, mère ne voulait même pas me regarder dans les yeux et Teresa était morte de rire dans son coin. 


- On en a marre de tes caprices, jusqu'ici nous t'avons héberger, nourris et blanchis. Tu vas quitter cette maison la semaine prochaine. 

- Q-Quoi ? Comment ça partir ? J'ai que 15 ans ! Vous pouvez pas me mettre à la rue ! Tu sors ça comme ça ?

- Tu ne comprends pas Nova, papa dit que tu retournes en foyer. 

- ... Comment oses-tu me faire ça ! Tu m'as pourris la vie ! Maman ne m'a jamais regardé après mes 10 ans et cette pouffiasse de sœur fou tout le temps la merde ! 


Sans même la voir venir, je sentis une vive douleur sur ma joue, père venait de me claquer. Je pense que j'ai dus resté immobile quelques secondes avant de le regarder empli de haine.

 Je pense que j'ai dus resté immobile quelques secondes avant de le regarder empli de haine

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- ........ Tu vas me dire que ton dieu t'autorise à me gifler ?! Juste car je suis pas d'accord avec toi ! Tu es hypocrite et tu comptes que sur l'argent que gagne maman avec tes vulgaires petits pains dégelasse. 

- C-Comment ! 

- Tu es un minable qui se cache derrière une croyance extrémiste pour faire du mal ! Tu n'as pas de part d'humanité en toi ! J'ai appris ça dehors. Tu es moche. 

- Petite sotte ! 

- Cela suffit Clark, ne lève pas la main sur une enfant. 

- Toi maman, je sais pas ce que je t'ai fais pour que tu me déteste au point de jamais me regarder, mais sache que tu es une grosse hypocrite aussi. 

- ... Quoi qu'il en soit, même si tu le prends ainsi peu importe. Prépare tes affaires, je jetterais le reste, tu as une semaine. 


Je savais même plus quoi répondre. Teresa était toujours en fou rire derrière papa et mère était partie travaillée comme si de rien était. Mes poings étaient serrés, limite écorché par mes ongles, j'avais les yeux rouge de colère et je me retenais tellement pour pas pleurer devant eux. Je repartie aussi vite que j'étais venue dans ma chambre. 

La fois où j'ai ouvert les yeux T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant