De nouvelles rencontres

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- Nova ? 

- Feil, laisse la dormir encore un peu. 


Ce matin, je devais retourner chez les forces de l'ordre, on m'avait trouvé un nouvel orphelinat, ou plutôt foyer pour ado. Ce lit d'hôtel ne m'a pas quitté depuis trois jours, je n'ai pas dis un mot depuis ce soir là. Je pouvais voir la tristesse sur le visage de mes amis, malgré ma promesse, mon coeur me faisait si mal. 

Je ne l'a connaissait pas, pourtant, il y a un vide en moi, un vide immense, sans fin. L'univers me donneras t'il une chance de vivre heureuse plus d'une soirée ? Tout ces moments avec elle, ces discussions, étaient elle réel ? J'ai appris tant de chose, j'ai compris ce monde, grâce à elle, pourtant elle n'est déjà plus de ce monde. 

Maman, me vois tu ? 

Mes yeux mouillés vers la fenêtre, cette vue, le ciel et ses nuages devenant lumineux. Un nouveau jour de doute, je serais de nouveau seule, avec des inconnus. 

Maman ... Maman ! Attends moi ! 

Cette nuit, j'ai fais un rêve. Elle était là et me tendait la main, une main que jamais je ne pu attrapé. Un mur, non, un vide nous séparé, j'avais beau crier, je voyais encore et encore son doux visage rempli de larme me souhaitant d'être heureuse. 


- Feil attends ! Laisse là ! 

- Non, c'est notre amie. 


C'est la main chaude et timide de Feil qui me sortit de ce long mirage, est-ce que je dormais ? Il m'aida doucement à me relever, me prenant la main il m'expliqua qu'ils allaient m'accompagner jusqu'à la police. 


- Feil ... ? 

- N- Oui ? 

- S'il vous plait, je veux revoir cette plage une dernière fois avant de partir. 


Les garçons se regardèrent en silence puis hochèrent de la tête. Thomas s'en alla prévenir la réception de notre départ tandis que son frère me passa des vêtements. 


- Feil ? 

- Ne t'en fais pas, Thomas est d'accord

- M-Merci. 

- On passera par la plage avant de rentré 

- Combien on aura de route

- Plusieurs longues heures, tu pourras dormir dans la voiture. 

- D'accord. 


Au bout d'une heure, Thomas et Feil me déposire devant la plage sur le parking. Je devais y aller seule, j'en avais besoin, cette vue est si différente le jour. 

 

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La fois où j'ai ouvert les yeux T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant