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Chapitre 2 : Soirée de merde

Pdv Renko :

Leur petite réunion durait déjà depuis 2 bonnes heures.
Lassée de mon animé, je m'étais levée pour aller prendre une douche. Je revins dans ma chambre, vêtu du même haut. J'avais juste troqué mon vieux jean, contre un short de pyjama gris. J'avais enfilé à mes pieds une paire de chaussette dépareillée. Et j'avais laissé mes courts cheveux, bruns et bleus, retomber sur mes épaules. Une mèche était bloquée derrière mon oreille, me permettant de faire apparaître ma coloration bleu.
Je me rallongea dans mon vaste lit. Les gars s'étaient mit à faire un karaoké en bas. En tout cas c'est ce que j'en conclue face à la voix rouillé de mon frère, Ran. Chanter n'est vraiment pas son fort.

🚪🔊 ( un bruit de porte de qualité)

Renko : Mmh...?

Rindou fait son apparition dans l'embrasure de la porte. Les bras croisés, un air sérieux sur le visage, il fixait sa sublime sœur allongée sur son lit.

Renko : Que me vaut cet honneur ?

Rindou : Je ne t'ai pas vu descendre pour manger. Décalée t-il, d'un ton mi froid, qyu ne trahissait presque pas son inquiétude. Malheureusement pour lui, je sais lire en lui comme dans un livre ouvert.

Renko : J'ai appelé un livreur. Dis-je, de mon ton le plus charmeur et innocent.

Rindou : Mmh... Et laisse moi deviner la suite. Il t'a livré par la fenêtre ?

Renko : Comment t'as su ?

Rindou : Très drôle... Dépêche toi de venir.

Renko : Sinon quoi ? Je ne voudrais pas vous déranger durant votre "réunion".

Rindou : Oh, ne me prend pas par pitié. Même si ont t'avaient donner l'autorisation, Ran et moi, tu ne serais pas venue.

Je réfléchis un instant. D'un certain point de vue, il y n'a pas complètement tord. Mais... Même si leur "réunion" semble plutôt s'être transformée en une fête, cela ne m'empêche pas de récolter des infos et, surtout, des pions. Mais, par pur fierté, sans doute, je réplique :

Renko : De toute façon, je n'ai pas faim.

Le regard de Rindou se durcit brusquement. J'ai touché une corde sensible on dirait.
Je vais vous  expliquer... Il y a quelques années, j'ai eu des problèmes de santé du à mon manque d'alimentation. Depuis cette fameuse année, Ran et Rindou, font très attention à moi. Et laissé moi vous dire que c'est chiant, vraiment chiant. 
Rindou s'avance :

Rindou : Ne me prends pas pour un con, petite soeur. Lève toi. M'ordonne t-il d'un ton à la fois moqueur et froid. 

Je sais d'avance que la partie est perdu pour moi. Je ne préfère pas joué plus longtemps à ce petit jeu. Je me lève, sans me retenir de lâcher un long soupire. 
Les mains dans les poches, je sors de ma chambre. Je me mets à suivre mon frère dans le long couloir qui mène au salon. Seule la lumière de ce dernier nous éclaire, et nous permet, par la même occasion, d'y voir quelque chose. Les rires des membres du gang résonnent dans tout l'appart.
Rindou y pénètre, et je le suis de près. 

Mon apparition dans le salon produit un énorme silence. Plus personne ne parle. Mais, par contre, j'ai toute l'attention sur moi. Chacune des personnes présentent dans la pièce me regardent, m'observent, m'analysent. 
Mon regard se balade dans la pièce. Je m'attarde rapidement sur Mikey et son pote au crane rasé. Wow, lui, il a du style, avec son tatouage de dragon tatoué sur son crane. Le géant avec sa crête, me regarde avec un regard à la fois charmeur et intéressé. Ce gars me dit vaguement quelque chose, mais une fois de plus, je ne m'attarde pas sur lui. 

Je reconnais très vite la gueule de Shinichiro. Un gars avec une cicatrice au niveau de l'œil, un à la peau basané et un autre avec les cheveux bicolores, le regard blasé, se tiennent à ses côtés. Je dois avouer que, même si Shinichiro ne vaut rien, il en impose. Enfin dans un certain sens. Il pourrait très bien faire office de fou sur mon échiquier. Facilement sacrifiable, mais toujours utile. Un peu comme mes cavaliers, finalement.  

Assit sur le canapé dans face, un gars hyper musclé, torse nue, aux cheveux bleus, est assit entre un gars blond avec une tache de vin au niveau de l'œil. Et un autre aux cheveux noirs étrangement coiffés. Il me semble qu'il se nomme Kokonoi, si je ne me trompe pas.

Mon regard tombe sur mon autre frère, Ran, bourré, d'après ce que je vois. Il est en train de faire des "papouilles" à un gars aux yeux bicolores. Une grande cicatrice traverse son crâne, rasé. Je relève le regard vers la dernière personne de cette pièce que je n'ai pas encore "étudié". 

Mon regard violet croise le sien. Tient... Lui aussi à des yeux violets. Il m'observe lui aussi. Un bras posé sur l'accoudoir, sa tête posée dans sa main. Ses jambes sont croisées. Ces cheveux blancs me rappel la rare neige qui tombe en hiver. Son regard blasé me parait étrangement expressif. Il me regarde de haut en bas, et je fais de même. Il est vêtu d'une espèce de pantalon large blanc, d'un tee-shirt noir, un petit yin- yang, dessiné sur le tee-shirt, en tout petit au niveau du cœur. Il ne porte que deux simples sandales, noirs, elles aussi, aux pieds.

Qu'est ce qu'il est beau !

Je détourne mon regard après avoir eu cette pensée. Mon regard se reporte sur Rindou, qui est partit se rassoir avec ses potes. J'attends quelques secondes, les bras croisés, que mon frère me donne des indications pour mon repas. Il soupire avant de m'indiquer la cuisine, avec son pouce, tout en disant :

Rindou : Je t'ai laissé une part de pizza dans le frigo. T'as plus cas la faire réchauffer. 

Ran : Tient ! Salut, sœurette ! Dit-il en me saluant avec sa main. 

Les yeux de toutes les personnes présentent dans la pièce s'écarquillent.

Tous le monde : SOEURETTE ?!

Un petit rire moqueur m'échappe. Je mets mes points sur mes hanches, me penchant légèrement en avant. Sur un ton mi moqueur, mi ironique, je lance :

Renko : Ben alors, vous ne parlez pas de votre très chère soeur à vos amis ? 

 Rindou : Comme si avait que ça à faire. Déclare t-il, tout en buvant cul- sec son verre. 

Je lève simplement les yeux au ciel, avant de m'avancer, d'une démarche assurée vers la cuisine. Comme convenue, une part de pizza se trouve dans le frigo. Je la fais réchauffer et me mets à table. Je ne rejoins pas mes frères. N'étant pas "officiellement" invitée. Je mange, sans grande faim, cette part de pizza réchauffer, dans l'obscurité de notre cuisine. 

??? : Tu y vois vraiment quelque chose ? Me demande une voix, sans expression précise. 

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