chapitre 6

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Cassandra
Chambre d'hôtel
6h du matin


Je suis tranquillement en train de dormir quand j'entends mon téléphone sonner plusieurs fois d'affiliées .
Qui peut bien m'envoyer un message à cette heure là !
Moi qui espérais pouvoir enfin dormir !

Je regarde le message ou plutôt les messages

Inconnu :

Rendez-vous à la villa à 8h.
Je t'envoie l'adresse :
1086, rue de Tverskaïa

8h ?! Mais il y aura des bouchons à cette heure là
Et puis me prévenir deux heures à l'avance sérieusement

Je ne prends même pas la peine de lui répondre et sors à contre cœur de mon lit.
Mon ventre me fait encore mal.
Je décide de prendre un douche froide pour me réveiller, ce qui marche à merveille d'ailleurs.

Je me dirige vers le dressing et opte pour un jogging noir, un brassière noir Kalvin Klein et un gilet noir lui aussi ainsi qu'une paire d'air force 1 entièrement blanche pour contraster.
Je laisse mes cheveux bouclés lâchés et pars...

Pendant le trajet j'essaie d'aller vite, j'adore la vitesse, le danger, ça ne m'a jamais fait peur contrairement à d'autres.

La maison se trouve un peu isolée du reste de la ville.

J'arrive pile à l'heure.

Je gare ma voiture devant la villa et me dirige vers la porte où sont postés deux soldats de chaque cotés.

Je m'avance vers eux mais ils me bloquent le passage

-Que viens faire une si jolie jeune fille ici ?

-C'est dangereux ma belle, tu devrais t'en aller.

-Merci, mais non merci.
Par contre vous devriez dégager de mon chemin avant que je vous coupe la langue.

-Ouuu t'as énervé la demoiselle. Sexy.

Je pris alors mon couteau et lui planta dans la cuisse.

-Putain mais t'es une connasse en faite !

-Bah ouais la connasse de service, tu savais pas ?!

Le deuxième soldat me prit alors les poignets pour me maintenir.

-Stop ça suffit, dit une voix rauque qui me fit légèrement sursauter, Ронять (Lâches-la)

C'était Côme qui était sur les dernières marches de l'escalier dans l'entrée.

-Mais patron elle lui a planté un couteau dans la cuisse !

-Est-ce que c'est mon putain de problème !
Je crois pas non, alors lâches-la avant que je te bute.

Il me lâcha alors.
Enfin !
Cazzo (Putain) mais il m'a fait des marques en plus il cazzone (l'enfoiré)

-Viens, dit Côme

Il partit très vite en direction de l'étage et je du courir pour le rattraper.

Il entra dans une pièce, un bureau je suppose.

Tout était sombre, le parquet était fait en bois ainsi que le bureau.
Il y avait un mini bar où était disposées de nombreuses bouteilles de toutes sortes d'alcools.
Une grande baie vitrée accompagnée d'un balcon faisait face au bureau et c'était la seule source de lumière.

L'assassin Aux Yeux VaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant