La Fille Aux Oiseaux {Relecture Prévue}

III : Lettre d'au revoir

  «- Soa ? Tu es là ?»

  Madelaine criait au travers de la porte en attendant le petit martèlement habituelle signifiant la présence de la jeune fille.

  Elle attendit longtemps, très longtemps, trop longtemps.

  La gérante de l'orphelinat finit par ouvrir la porte, malgré l'absence de réponse de Soa.

  À l'intérieur du dortoir, une vingtaine de lits était présent, la plupart avaient été fait, les autres étaient ceux des petites filles qui n'y arrivent pas encore.

  Celui de la muette était le dernier de la rangée, il était toujours fait, mais elle, elle n'était pas là.

  Au centre de son lit, trônait une petite enveloppe où été marqué d'une belle écriture d'ancienne caligraphie "Pour Madeleine - gérante de l'orphelinat".

  La femme pris délicatement l'enveloppe et l'ouvrit doucement. Elle sortit une lettre rédigée avec la même caligraphie. Elle commença sa lecture dans le plus grand calme, avant que ne tombent les premières larmes.

Cher Madelaine,
Je vous annonce avec tristesse que je quitte cet orphelinat.
Je retourne dans les champs de mon enfance, là où de grand et beau souvenir heureux siègent.
Ne vous en faites pas pour moi, je logerais dans l'ancienne maison de mes parents, des vêtements et de la nourriture y sont toujours.
Ne vous inquiétez pas pour moi, mais plutôt pour les enfants de l'orphelinat, ils ont plus besoin de vous que moi.
Faîtes leur quitter l'Enfer de la solitude et faîtes les passer aux Paradis des bons moments.
Merci d'avoir pris soin de moi.
La Fille aux Oiseaux.

  Les larmes de la gérante tombaient sur le papier froissé et, elle ne put s'empêcher de se dire que, Soa serait plus heureuse dans les champs que dans cet orphelinat.

  "Je me suis trop attaché à elle". C'était tout ce que pensait Madelaine en cet instant, qu'elle n'aurait pas du apporter trop d'importance à cette jeune adolescente.

  Pour la forme, elle écrivit un rapport d'incident à ses supérieur en sachant pertinemment qu'il serait classé sans suite.

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  Soa, assise sur la branche d'un arbre regardait le coucher du Soleil, et, attendait impatiemment l'arrivée de son opposé.

  Depuis son perchoir, elle observait également l'orphelinat qui l'avait hébergé pendant de longues semaines. Elle fut aussitôt prise d'une immense culpabilité d'avoir abandonné les enfants dans ce lieux, qu'elle jugeait triste et dont la solitude était souvent ta seule amie.

  Elle effaça cette pensée de son esprit, et elle regarda à ses pieds, et, elle vit une vingtaine d'oiseaux, qui l'attendait patiemment au pied de l'arbre.

  Elle fit balancer ses jambes, puis, elle sauta de sa branche et atterri sur l'herbe où les oiseaux étaient quelques secondes auparavant.

  Enfin, elle leva la tête au ciel et huma les nuages.