Chapitre 10

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Deux jours, deux satanés jours durant lesquelles Emmanuelle a préférée découcher chez sa nouvelle amie que de venir se coucher entre mes bras, l'égoïste et jaloux que je suis, ne peut s'empêcher de bouder dans son coin loin des regards taquins, j'ai envie d'elle et j'ai assez de me branler en laissant mon imagination faire.

Pestant contre mon incapacité à lui demander de revenir, râlant contre ce besoin de jouir en elle alors qu'elle n'est pas la, je pose mon front contre le carreau humide de la salle de bain, ma main entourant mon sexe, j'accélère mes vas et viens, mon bas ventre se contracte, en basculant la tête en arrière, je libère enfin ce plaisir qui m'entravait, lorsque je jouis bruyamment deux bras chauds s'emparent de ma taille, une main parfaitement manucurée serre mon sexe et en la sentant nue contre mon dos je lâche un grognement bestial.

En empoignant ses fesses, je plaque ma bouche contre la sienne avec une envie dévastatrice, j'enfonce ma langue cherchant la sienne, ma main glisse entre ses cuisses pour remonter vers son sexe qui doit être humide et chaud, mais Emmanuelle m'interdit l'accès en refermant d'un coup ses cuisses.

- Oui?

Emmanuelle : Hinata nous a invité.

- Non.

Emmanuelle : Kokonoi, j'adore les Haitani autant que les autres membres du Bonten, j'adore ce que nous avons fait de cette organisation, mais nous sommes un couple, si c'est toujours le cas? Et j'ai besoin de sortir avec des gens en couples et que ne font pas partis du Bonten.

- C'est quand ton repas? Ne me dis pas que...

Emmanuelle n'a pas besoin de répondre à la question, son visage ainsi que ses yeux la trahissent, ses joues creusées, ses yeux brillants et son sourire narquois prouvent bien que le repas va devoir se passer ce soir, elle ne sait pas mentir et encore moins me cacher quelque chose.

Sensuellement, faisant onduler ses hanches sous l'eau qui continue de couler sous nos têtes, elle pose une main sur mon torse, Emmanuelle pince ses lèvres, le rouge lui monte aux joues quand elle aperçoit que mon sexe est déjà gonflé, elle pose sa tête en bas de mon menton et Emmanuelle commence à jouer avec mes cheveux.

Nous sommes tout deux différent, Emmanuelle exprime ce qu'elle ressent peu importe le temps que ça prendra, elle me donne toute sa confiance, quant à moi, je plus renfermé et niveau confiance j'ai encore du mal.

Emmanuelle : J'ai vue que tu avais mis un traceur sur mon téléphone, je t'aime Kokonoi, jamais je pourrais te tromper, je ne comprends pas pourquoi tu ne me fais pas confiance.

- Il me faut du temps, je ne sais pas comment faire pour être, parfait.

Depuis Akane, je me suis toujours interdis de ressentir un once de sentiment, que ça soit à l'égard d'un homme ou d'une femme, j'ai baisé sans me faire blesser, j'ai partagé un lit de nombreuses nuits, me réveillant le matin sur le corps de différente personne, mais je n'ai jamais aimé comme j'aime Emmanuelle, j'avais arrêté de croire en l'amour mais elle est apparue, depuis j'ai peur, peur de la perdre, alors je la traque, je la fais suivre et je construis une prison dorée pour qu'elle ne puisse jamais s'éloigner loin de moi.

Emmanuelle : Je pense que quelques jours en amoureux nous feras du bien.

- Je n'ai jamais pris de repos.

Emmanuelle : Il n'est jamais trop tard comme commencer.

- Ou veux-tu partir?

Emmanuelle : Parce que je peux choisir?

- Tu es mienne, chérie, tu peux te permettre tout ce que tu veux.

Emmanuelle : J'aimerais me prélasser nu, avec toi à mes côtés, faire l'amour chaque matin et chaque nuit.

- Et pas le reste de la journée?

Emmanuelle : Et on mangera quand?

- Je pourrais me nourrir de toi éternellement, laisses moi te montrer.

Emmanuelle : Quoi?!

Ma langue lèche sa bouche qui forme un petit "o" d'incompréhension, posant un doigt sur ses lèvres, je fais descendre ma langue entre ses seins avant de m'emparer d'un de ses tétons entre mes dents, léchant le bout de chair Emmanuelle gémit de plaisir, le son de sa voix m'avait manqué, l'odeur de sa peau sentant la cannelle n'a pas quitté le coussin que j'ai enlacé durant ses deux jours de solitaire boudant comme un enfant, à genoux devant Emmanuelle lapant son petit bout de chair qui la mène au septième ciel, je me rends compte de la chance de l'avoir dans ma vie.

Emmanuelle a tout acceptée de moi, sans contre partie, elle m'a acceptée avec mes défauts et les maigres qualités qui font de moi un homme, cette femme a réussi à faire de moi un homme heureux, aimant une autre personne que sois même, je la chérie de tout mon être et je veux qu'elle soit mienne pour l'éternité, Emmanuelle m'a coupé d'une vie de solitude et avec elle j'apprends, j'apprends à aimer.

Face contre les carreaux de la douche, Emmanuelle se cambre dés que j'enfonce tout mon sexe en elle, je lui tire les cheveux, elle gémit, ses jambes sont prises de spasmes, mon autre main se trouvant devant son sexe, je titille son clitoris en même temps que je la fait crier, nos souffles saccadés et nos gémissements, accroit mon désir, mon besoin de me perdre en elle, Emmanuelle claque sa main contre un carreau blanc, elle hurle mon prénom, elle me demande de ne pas ralentir le rythme, alors j'accélère les coups de bassin, quand elle jouit enfin, je glisse lentement et j'enlace ses cuisses.

- Je veux que tu sois mienne.

Emmanuelle : Kokonoi, lèves toi, voyons.

- Sois mienne et je me lèverais.

Emmanuelle : Mais je suis tienne depuis que nous nous sommes vues, tu m'as plu depuis le premier jour Kokonoi Hajime.

- Alors prends mon nom, laisses moi faire de toi ma femme, laisses moi croire au moins une fois que je peux être heureux à jamais, laisses moi te désirer, laisses moi me nourrir de toi encore et encore Emmanuelle.

Emmanuelle : Oui, Kokonoi, oui! Peu importe ce que la vie nous réservera, peu importe le chemin que nous empruntons, je suis tienne depuis le premier jour et je compte rester tienne encore longtemps.
Je veux être ta femme.

- Redis le.

A suivre.

AnchorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant