Bodyguard

Chapitre 1 - Un nouvel emploi

cet homme recherche désespérément un garde du corps, formé chez nous, pour la durée de 6mois.

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PDV Elisiane Williams

Depuis ma plus jeune enfance, j'ai pris l'habitude de me montrer plus forte que je ne le suis vraiment. C'est pourquoi en marchant vers mon rendez-vous, j'essayais vainement d'arrêter de stresser. Mais j'étais en sueur et mon tailleur me donnait encore plus chaud.

Je resserrai ma queue de cheval haute et remettai mes habituelles mèches rebelles derrière mes oreilles.

En arrivant devant ce gratte ciel sur lequel figurait les trois lettres FBI, je gonflai ma poitrine et j'entrai comme si cette tour m'appartenait. Dans un sens, c'était vrai, dix mètres carrés de ce bâtiment était à moi, puisqu'y trônait mon ancien bureau.

Je m'avançai vers la secrétaire d'accueil les mains derrière le dos pour que personne ne voit qu'elles tremblaient de peur. La jeune secrétaire Perrie me regarda de haut en bas, détaillant mes habits d'un air dégouté puis me dit, essayant de garder l'air professionnel :

- Tu n'es plus la bienvenue ici Lizzie. Je te rappelle qu'on t'a retiré ton badge, veux-tu que j'appelle la sécurité ?

La façon dont elle prononçait ce surnom ridicule m'agaçait. Elle avait un jour surpris une conversation entre mon meilleur ami Zayn et moi. Ce dernier adorait m'appeler Lizzie pour se moquer de moi, mon réel prénom étant Elisiane. Depuis ce jour, elle se l'était approprié et c'était un moyen de se moquer indirectement de moi. Je soufflai en levant les yeux au ciel et lui répondis :

- J'ai rendez-vous avec Albert James, mon chef.

En vérité il était désormais mon ancien chef mais je suis de nature bornée et je n'ai pas envie de faire plaisir à cette secrétaire.

Elle vérifia très lentement sur son ordinateur en fronçant ses sourcils plus fins que ses lèvres pincées, comme si elle voulait retarder le moment qui lui prouverait que j'avais raison.

Puis elle me dit de son accent britannique (dieu ce que je déteste les britanniques, tous plus arrogants les uns que les autres) :

- Eh bien monte, Elisiane, il semblerait que tu aies rendez vous avec M. James à 10h30, tu as donc actuellement plus de dix minutes de retard.

Je lachai un vague merci sarcastique et partis rapidement en direction des ascenseurs. J'appuyai sur le bouton habituel pour en appeler un, mais rien ne se passa. J'essayai plusieurs fois, en vain.

-Oups, j'entendis dire, il semblerait que les ascenseurs ne fonctionnent plus ce matin.

Je me retournai vers la secrétaire et un air fier était inscrit sur son visage orange de fond de teint.

-Oh merci de me prévenir, lui lançais-je l'air ironique.

Je fis donc demi tour et marchai en direction des escaliers. Et c'était parti pour monter les 11 étages jusqu'au bureau de mon supérieur, un homme approchant la cinquantaine avec des cheveux grisonnants.

Arrivant devant la porte de son bureau, je m'apprêtai à frapper et à m'excuser de mon retard, comme chaque fois qu'il me donnait rendez-vous, mais la porte s'ouvrit sur mon patron et un autre homme, bien plus vieux, que je ne connaissais pas.

-Au revoir M. Peter, bonne journée !

Le dénommé Peter me donna un signe de tête poli, que je lui rendis. Quand il atteignis le bout du couloir, M. James reprit un air sérieux, regarda sa montre et me dit :