Le vent nous emportera (2)

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Mention de suicide ( tu connais), scène sexuellement explicite ( mais ça passe) avec un petit soupçon de trauma ( spécialité du chef ) aller bonne lecture ;).

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Ils entrèrent dans l'hôtel. Leur appartement comportait un lit simple dans une pièce, certainement pour un enfant. Il y avait la suite parentale avec un lit king size, une salle de bain comprise.

"- Je prend cette chambre, va voir la tienne elle est faite sur mesure ! " Dit Dazai fier de sa remarque.

"- Jamais ! Et pourquoi tu serais pas celui qui prend le lit simple et moi le lit deux place !? "

Le brun parti dans la chambre d'à côté suivis de près par Chuuya. Il s'allongea.
C'était flagrant, les jambes du brun dépassait du lit d'au moins 15cm.

"- Tu vois je peux pas ! "

"- Mais ! " Le rouquin n'avait pas d'argument. Il avait beau être dans le déni, il savait que lui au moins il tiendrait.

"- Je te charie le nain. C'est un lit deux place et on est deux. Tu ne sais pas compter ?" Termina-t-il avec un sourire au bord des lèvres.

"- Il y'a plutôt intérêt !" Répondu le rouquin.

Après avoir déposé leurs affaires, ils décidèrent de faire un petit tour dehors.
Ce jour là il y avait un marché et évidemment de la musique de rue. Pendant que le brun profitait pour parler aux musiciens du marché le rouquin s'attarda sur tout un autre type d'étalage.
☆Le vin☆
Les bouteilles avaient beau être hors de prix, Chuuya voulais partir avec une jolie bouteille de Petrus peu importe les moyens. Voilà qu'il se lance dans une négociation et la gagnera parole de Nakahara !
Le commerçant ayant remarqué la fougue du jeune homme ainsi que ses connaissances en vin, il céda à sa demande avec un prix abordable.
Lorsque le plus petit se retourna pour montrer son exploit, Dazai n'était plus là.

Chuuya sorti de son euphorie avant d'aller dans une fureur noire.

"- Je te jure, si je le retrouve ! Il va passer un mauvais quart d'heure !"

Il ne le montrait pas mais la foule est quelque chose que le rouquin déteste le plus. Une fois quand il était petit, une personne l'avait pris par la main et l'avait emporté avec elle. Heureusement que la police avait vu la scène sinon il n'aurait jamais pu retrouver ses parents.

L'anxiété de Chuuya monta de deux crans même si maintenant il sait se défendre, ce traumatisme reste assez encré en lui. Pendant qu'il essayait de ne pas perdre la tête, il sentit une main lui agripper poignet. Il était figé, il ne bougeait plus. Mais il est vite redevenu normal quand il vit les bandages emblématiques de son idiot de violoniste. Il se laissa emporter par cette main et retrouva vite Dazai avec une mine inquiète.

"- Ça va ? Je t'avais perdu. Heureusement que j'ai pu te retrouver avec ta p'tite tête rousse."

"- Mouais, bof ...."

Le malaise visible du plus petit encouragea le plus grand à le prendre dans ses bras un bref moment. Ils se dirigèrent vers la mer, vu à l'heure où ils sont arrivés le soleil commence déjà à se coucher.

Les voilà au bord d'un petit ponton en béton. Ils posèrent leurs sacs d'emplettes sur le sol et admiraient la mer. Du moins Chuuya le faisait, ce qu'Osamu contemplait n'était rien d'autre que sa muse. Au début il ne l'admettait pas puis il a pris en considération ses sentiments envers le rouquin. Il l'aimait comme un fou. Dazai se fichait bien du regard des autres du moment que le regard de Chuuya se posait sur lui, s'était comme si ses chaînes s'envolait le temps de cet échange avec les iris d'un bleu qu'il adorait.

Le temps d'une mélodie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant