𝐽𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑡𝑐ℎ... ❀ FF mbappé x giroud ❀

#1 𝐿𝑒 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠...

Le match avançait. Les essais ce multipliaient. Les hurlements de la foule recouvraient le terrain entier. Mon cerveau réfléchissais à mille à l'heure. Une ouverture.

Il nous faut une putain d'ouverture dans la défense de l'ennemi.

44 ème minutes du match. Mon regard ce posa sur mon coéquipier, Olivier Giroud. Une lueur d'espoir se fit apparaitre sur mes yeux lorsque, en quelque secondes, Olivier marqua un but sensationnel.

Sous les hurlements de la foule, je me suis surpris à courir vers lui, devançant tout le monde. Olivier se releva de sa célébration, le regard fier et l'allure brillante. D'un entrain que je ne me connaissais pas, je me suis élancé dans ses bras. Se dernier semblait tout autant surpris que moi, mais il ne me repoussa pas pour autant.

À l'aide de ses bras vaillants, il tenu fermement mes cuisses. Une main dans mon dos, l'autre dans mon champ de vision. Son front perlant de sueur, un sourire s'étira sur ses lèvres rosées.
Et mon regard se fixa sur lui. Cette soudaine proximité me fit passer un courant électrique dans le corps. Que m'arrive t-il ?

Bomboom, bomboom, bomboom...

Quel est ce bruit ? Est ce mon cœur que j'entends bourdonner dans mes oreilles ? Pourquoi bat t'il aussi fort ? Ce n'est rien d'autre qu'une célébration de footballeur, pourquoi cela me met dans de tél états ?

La foule que j'entendais auparavant se fit de plus en plus lointaine, nos coéquipiers s'accumulaient vers nous, tous aussi heureux les uns que les autres.

Mais pour moi, il n'y avait que lui. Lui et personne d'autre. Son regard d'une couleur sublime plongé dans le miens, plus rien n'existait autours. Je voulais rester comme ça, encore juste un peu, dans ses bras. J'ignore pourquoi je m'y sens si bien. J'ignore ce sentiment étrange envahissant tout les recoins de mon cœur.

Mais c'était agréable...

Soudain, je me suis redressé. Comme si je m'étais rendu compte de mon action si singulière. D'un geste rapide, je fis une tape amicale à Olivier, comme pour désamorcer la situation. Je me suis libéré de son étreinte avant de féliciter les autres joueurs. Mon visage tentait d'être aussi naturel que possible après ce qu'il venait de ce passer.
D'une main, j' agrippe mon tee-shirt au niveau de ma poitrine, le regard frustré.

Mon cœur battait encore à tout rompre...

Plus tard...

Une fois le match fini et les célébrations faites, je me suis précipité vers les vestiaires. Personne n'y était encore, tant mieux. J'avais besoin de me confronter à ma situation, à mes sentiments...
J'enlève rapidement mon tee-shirt, voulant me changer. Mais les pensées m'assaillant. Je serre mon vêtement dans mes mains. Ce n'est pas possible...

"Bon sang, Kylian, ce mec est un homme marié et un père qui plus est !"

Il se mit une gifle, tentant de chasser ses pensées qui l'étouffent tant. Mais il ne reçu que la douleur de la claque, et non l'effet voulu. Le brun plaqua sa tête contre le mur et poussa un long soupir. La sentation lorsqu'il était dans les bras d'Olivier lui est grandement familière. Mais il essayait tant bien que mal de trouver une excuse à l'étrange réaction de son cœur. Rien n'y faisait.

- Kylian ?

Une voix le fit sursauté, il se retourna et fit face à la source même de ses tracas : Olivier Giroud.

Son cœur recommençait et il se surprit même à se donner un coup de poing au torse. C'est débile, oui.

- Tout va bien ?

Olivier tenta de s'approcher doucement, mais le brun recula discrètement lorsqu'il se rendit compte qu'il était torse nu. Son regard passa sur son propre corps, comme s'il était une statue nue que l'on avait exposé. Et sous le regard interrogateur de Giroud, Kylian remit rapidement son haut de rechange.

- Il t'arrive quoi ? C'est pas la fin du Monde si t'est torse nu hein.
Il rigola doucement, amusé par son étrange geste.

Mais Kylian, lui, était plus que gêné. C'est vrai, c'est pas la fin du Monde d'être torse nu devant ton coéquipier sachant que vous vous changez dans la même salle, vous ainsi que toute l'équipe. Mais après la confrontation à ses propres sentiments, le brun a l'impression que chaque geste de sa part pourrait être déplacé. Après avoir rapidement discuter de la victoire de la France, Giroud sortit des vestiaires, devant aller parler avec certaines personnes à l'extérieur.

Un soupir de soulagement échappa le brun, jamais il n'avait autant réfléchi avant d'aligner quelque mots...
Ce dernier se laissa tomber sur le banc, lui aussi exténué par le rude match. D'un geste, il sortit rapidement son téléphone comme d'habitude. Mais l'écran de ce dernier était bombardé de notification.

Le brun cliqua sur un message au hasard et fit redirigé sur Twitter. Devant ses yeux, l'image de leur célébration, lui dans les bras d'Olivier, et ce dernier le portant avec joie. Ce regardant droit dans les yeux avec une intensité invraisemblable.
Cette même image était accompagné du titre :

« Waow, comment ils se regardent ! Il y a du love dans l'air...»

Son cœur loupa un battement.