18 mai 1897

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Je vous écris tard en ce jour.

 J'ai croisé Lynne à ma sortie du marché qui me hala, me faisant signe de m'arrêter. 

Elle avait l'air de se porter mieux et vous le savez bien que je suis son obligé. 

En plus de la noblesse de sa bonté, cette femme a laissé sa marque de Lys depuis son salon, sur bien toutes les tenues de mon ascendance et de notre ville.

Je me laissai choir à la curiosité en lui posant cette simple question : 

Vous êtes vous remise ma vieille amie de la forte fièvre qui vous obligea de fermer le salon tout un mois durant ? J'ose espérer que vous êtes sans soucis pécuniaires aucuns, et s'il en est, sachez que ma dévotion est votre.

Si vous aviez pu, douce Marie, m'éclairer sur les propos ésotérique, qui furent les siens :

" Doit s'arrêter le destin, quand elle éclot en notre sein "

Le Cabaret Secret de Rose Dalila.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant